L’instant est suffisamment rare pour être partagé. On le doit à l’équipe de Top Gear magazine, comme quoi, il faut croire qu’aller à Fiorano pour détruire un train de pneu sur la LaFerrari n’a pas refroidi les ardeurs de Maranello qui n’ont pas hésité à leur confier la « Dream Team »… 288 GTO, F40, F50 et Enzo… Rien que ça !

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D’habitude bavard, j’avoue que ce coup ci, je reste sans voix… En effet, la 288 GTO, la F40 et la F50… Wahouuu ! Un vrai rêve de môme … L’Enzo déjà plus moderne, fruit de la guerre à la puissance… Mais peut être trop ! Je trouve qu’elle perd un peu sa personnalité au profit de la performance et de l’efficacité ! Mais ça n’engage que moi, car, je reste coincé entre les différents récits qu’en ont fait les essayeurs, et mon imagination débordante. L’Enzo est peut être victime de ses illustres petites filles, tellement enivrante de caractère… Véritables machines à sensations.

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La 288 GTO, qui fut à la 328, ce que la Porsche 959 fut pourla 911. La GrB de Maranello, qui ne foulera aucune spéciale ! Un beau projet… Une belle ambition, mais qui en restera ainsi, victime de la disparition de celui qui aurait dû faire d’elle une légende ! A croire qu’elle n’en avait pas besoin… Sa légende elle se la construira sur la route, avec la poussée de son turbo… Exacerbé par le décalage horaire entre le pied droit et la soufflée de la turbine ! Mais c’était ce qui faisait son charme et les taches sur le fauteuil ! On apprenait à anticiper… Obligeant même les journalistes de créer un nom exprès pour elle… Supercar ! Elle ouvrait alors la voix à une nouvelle race de sportives… Dont la F40, sa remplaçante, celle qui terminera ce que la 288 avait entamé, en le poussant jusqu’à la perfection… Ligne, caractère, architecture… Celle qui allait sonner comme le testament du Commendatore lui même !

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La F50 ouvrira une nouvelle ère, celle de la technologie poussée à son paroxysme… Le moteur, le châssis, les matériaux… Tout était directement emprunté et issu de la F1… L’alimentation abandonnait le turbo, pour la noblesse de l’atmosphérique et ses envolées lyriques dont Maranello a le secret … Mais difficile de remplacer l’immortelle F40… La F50, il faut apprendre à la connaitre, à l’apprécier, pour finalement se rendre compte qu’elle est peut être meilleure que celle qu’elle remplace, mais dans un tout autre registre. La F40 c’est pour les gourmand, la F50 pour les gourmets !

Enfin l’Enzo… Ils ont osé lui affubler le nom de Dieu le père ! Mais Enzo l’aurait-il sanctifiée ? Ho, les performances, l’efficacité, la technologie sont bien là, eux aussi pompés sur la F1. Capable d’atomiser et de ridiculiser ses ainées… Mais l’âme dans tout ça ?!

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Je chipote comme un  gros naze, vous savez, à croire que les 4 sont dans mon garage et que je me tâte en faisant ma fine bouche ! Alors que même une Mondial 3.2 me comblerait déjà largement !

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Enfin, pour le bonheur des yeux et des oreilles, les 4 missiles rouges de Maranello reflètent  parfaitement la période à laquelle ils appartiennent. A déguster …

©Ferrari via Top Gear

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