L’Audi Sport Quattro S1, c’est celle qui est venue mettre le bordel dans une organisation bien rodée et huilée, à savoir le GrB. A l’époque les pilotes jouaient les funambules au volant de leurs propulsions et tout le monde était ravi ! Jusqu’à ce que le Dr Piëch s’en mêle ! 

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Mais ce ne fut pas si simple que cela ! La FIA ne voulait pas entendre parler de 4 roues motrices puisque quelques essais n’avaient absolument rien donné. Pourtant, en 1980, l’Audi Quattro avait été étudiée et mise au point justement pour aller se manger de la spéciale et, au passage, exploser du scratch. Il faudra donc toute la conviction et la persuasion de Ferdinand Piëch et des dirigeants d’Audi pour faire flancher la fédération et accepter l’engagement de la 4 roues motrices. Après quelques sorties anecdotiques en 1980, la Quattro débarque officiellement l’année suivante, aux mains d’Hannu Mikkola et de Michèle Mouton (Qui deviendra la 1ère femme à remporter une manche en mondial). Et dès 82, elle rafle le titre constructeur, qu’elle rééditera en 84.

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Une nouvelle ère est née, celle des 4×4. Seule la Lancia 037 réussira à résister en 83, le chant du cygne des propus, avant que l’évolution des 4RM finissent par tuer les propus.

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Mais au fait, qui a dit qu’une 4RM ça ne glisse pas ?!

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