Cet article, et cette vidéo sont le fruit d’une totale impro… Un plan qui tombe à l’eau, même par un temps superbement ensoleillé ! Alors il fallu sortir le plan B… Ca tombe bien, Jean Patrick était dispo… Ca devrait le faire pour capter de l’image ! Surtout que Jean Patrick, il roule en 300 ZX !

Et comme disait Benoit 16 (soupapes !), « Une 300 ZX, c’est mieux qu’une Ax K Way…! ». Le temps de balancer un coup de Karcher, et nous v’là en route au coeur des Alpilles pour une journée sous un soleil digne d’un mois de juillet alors que nous ne sommes qu’en mars !

Spot trouvé, batteries enclenchées, il n’en faut pas plus pour faire chauffer les boitiers et le drone. Aux commandes, l’excellentissime Tom de RCProd, compagnon de chasse d’images aériennes et Loric, son assistant de 1ère classe ! 

Devant les différents objectifs, notre star du jour. Une Nissan 300 ZX twinturbo de 90, entendez par là une Z32. En pleine époque de l’offensive japonaise sur les sportives européennes, celle où Toyota misait sur sa Supra, Honda jouait des métronomes avec la NSX, Mazda préférait l’originalité de la RX7, Mitsu la technologie de sa 3000 GT pendant que Nissan perpétuait la tradition des Z avec la 300 ZX. On ne s’ennuyait pas, l’offre était variée et plutôt agitée ! 

Sous le capot, une V6 3.0 l Biturbo, de 280 ch. Une usine à gaz qui offrait du couple, de la poussée et des sensations. A l’époque, on reprochait aux constructeurs japonais le fameux bio design, ce coup de crayon qui arrondissait les courbes. On se rend compte presque 30 ans plus tard, que finalement il a très bien vieilli. Non actuelles, elles le sont, mais de faire leur âge, loin elles le sont… (Maitre Yoda, sors de mon corps !). Même chose pour les performances… Elles ont largement de quoi tenir en respect le dernier turbo mazout à la mode ! Sans la fumée et les rejets… 

En tout cas, Jean Patrick, il était encore gamin quand la 300 ZX luisait sous les spots des halls Nissan, enfin, surtout dans son garage de Gran Turismo 1er du nom ! Un jour elle sera sienne… L’avenir lui donnera raison. 

Esthétiquement, il lui apporte 2 – 3 modifs. Les clignos déménagent à la place des veilleuses pendant que 2 prises d’air prennent leur sur le bouclier. L’essuie-glace arrière est purement supprimé. Aux 4 coins, il y greffe des Rays forgées en 18′ d’origine 350Z. La géo est confiée à des combinés Tein Flex Z et les freins reçoivent des plaquettes EBC Yellow Stuff. Le bloc est laissé d’origine, il reçoit juste un jeu de durites silicone, et souffle dans un silencieux inox de chez SpeedWorks. Enfin, un turbo timer veille aux 2 turbines. 

Sur la route, le coupé nippon se débrouille encore très bien. Ca pousse, ça tient, le cul posé au ras du sol. Plus à tendance GT, elle ne rechigne pas sur petites routes en faisant preuve d’une agilité surprenante pour ses presque 1T600. La poussée est continue, le VG30DETT fait preuve de volonté, et les vocalises du silencieux (M’a toujours fait marrer ce nom à un accessoire sensé faire du bruit…) inox amplifient le tout. Les sensations sont présentes, dans tous les sens… On comprend le coup de coeur qu’a pu avoir Jean Patrick pour cette sportive encore un peu trop anonyme (Pas sûr que ce soit vraiment un défaut !). Et à voir la façon avec laquelle il bichonne sa caisse, aucun doute, JP a bien de l’essence qui coule dans ses veines !

© De l’essence dans mes veines via Titi et Tom Roques (RCPRod)