Depuis tout gamin, Laurent est piqué à la caisse… et plus particulièrement celles qui viennent de l’archipel japonais. D’une il en a fait son métier, et de deux, les japs se sont succédées dans son garage ! Skyline R33, Subaru WRX Prodrive, Honda Accord Type R… Ouais, pas du genre à s’trainer la rondelle en mode retraité ! Mais ça marque de coeur reste Toyota… Et la dernière à rejoindre son harem mécanique, c’est une Toyota Soarer 2.5 GT-TL de 91.

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C’est la 15ème Toyota à passer dans son garage ! Quand on aime… En même temps, c’est ça d’être accro’ à un marque. D’ailleurs ses parents, ses grands parents… tous roulaient déjà en Toy’. Ses premiers tours de roues, c’était en Toy’. La caisse dans laquelle il a appris à conduire… J’vous laisse deviner… voilà, une Toy’. Pourtant, il a essayé de se sevrer. Nissan, Honda, Subaru… Mais rien à faire, à chaque fois il est revenu chez Toy’. Et pas qu’un peu hein ! Deux Corolla E110 (Mk8 à partir de 97, celle du WRC), deux MR-S et deux Celica T18 (5ème génération, celle du titre de Didier Auriol en 94).

Et ça ne s’arrête pas là puisqu’encore aujourd’hui, son daily est une GT86, et dans le garage, il en reste encore 2 autres. Une autre qui lui sert pour les sorties sur circuit, une… dont on vous parlera bientôt (!) et celle qui lui sert pour les balade dominicales, un coupé Soarer 2.5 GT-TL directement importé du Japon. 

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Le coupé Soarer, c’est un coupé luxueux vendu sur le marché japonais. Une fois qu’il traversait l’océan Pacifique pour poser ses roues sur le sol américain, il devenait le Lexus SC. D’un côté comme de l’autre, il recevait un 6 en ligne 3.0l (Le2JZ-GE) de 220 ch ou le V8 4.0l (1UZ-FE) qui tournait dans les 250 ch. Les 2 étaient méchamment bridés (En même temps…) par une boitoto qui n’avait rien de sportive. Luxe, classe et volupté dans ce gros coupé qui passait les 1600 kg. Sauf qu’au Japon, le Toyota Soarer proposait lui, une version un peu plus piquante, excitante… Même si le poids restait élevé, une fois le capot levé, on pouvait admirer le bestial 6 en ligne 2.5l 1JZ-GTE (Biturbo sur le phase 1 et mono turbo VVTi sur le phase 2) accompagné d’une boite manu. Et là, ça causait différemment. Avec 280 ch et la bride auto dégagée, plus un potentiel d’aller y chercher des watts à la pelle, le Soarer ne perdait rien en luxe, mais gagnait bien plus en sport ! Et Laurent ne s’est pas trompé puisque c’est l’un d’entre eux qui a rejoint son garage.

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Celle de Laurent est donc un 2.5 GT-TL. 2.5 GT pour le 6 en ligne biturbo de 280 ch… ht ! Les normes de puissances japonaises les faisaient souvent annoncer une puissance politiquement correcte. De quoi quand même aller bloquer l’aiguille du tachy’ à 260 km/h et passer la barre du 0 à 100 en 6,1. TL, c’est pour « Luxe » puisque le Soarer, malgré son shoote à la testo biturbalisée, garde quand même son statut de coupé premium. Cuir, clim auto, cruise contrôle, phares directionnels… Et pour une caisse qui affiche 27 ans, elle n’a rien à envier à une moderne !

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Bon, maintenant que les présentations sont faites, vous pensez bien que Diablo Photography n’est pas allé shooté cette Soarer juste pour belles lignes bio-design. Car Laurent, bien que piqué à la marque et fan du côté « j’roule différent » avec sa Soarer, a compris aussi depuis longtemps que Toyota, ce n’est pas la marque des voitures à papy ou qui s’la revendique propre sur elle avec de l’hybride. Et quand on connait le potentiel des moteurs et des caisses du géant japonais, on sait qu’il y a largement moyen d’en tirer quelque chose de violent. Alors vous m’direz : « Autant partir sur une Supra »… Et vous n’auriez pas tort Hector ! Mais la Soarer offre une potentiel tout aussi intéressant, tout en restant quand même bien plus rare. Puis avec 2 gamins… ben la question ne se pose plus ! A moins d’être un gros égoïste en se la jouant solo !

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Pour le moment, la Soarer est maintenue par des combinés filetés Meister R et chaussée par des roues Dunlop Direzza en 18′ importées elles aussi du Japon. Tout le reste est pour le moment d’origine, mais le projet se précise dans la tête de Laurent. Feux arrière Black Diamond dans l’esprit Supra MK4. Un discret kit carrosserie. Un aileron XXL sur les fesses. Et bien sûr une p’tite cure de testo’ mécanique pour faire grimper le 1JZ autour des 450 ch… Une puissance qu’il encaisse sans sourciller et qui ne met pas en danger la fiabilité du 6 en ligne. 

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Actuellement, ils sont 3 petrolheads à user leurs gommes sur l’asphalte belge au volant de Soarer biturbo. Et parmi eux, Laurent est le seul de la famille Barjozoku ! D’ailleurs, avant de clôturer, il tenait à tous les remercier, ainsi que sa compagne, qui le suis et le soutient dans tous ses délires automobiles. Enfin, le garage Fast Car qui a mis son atelier à disposition de pour le shooting, encore une fois magistralement orchestré par le talentueux Diablo Photography

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Encore une caisse rare et sympa, qu’on ne manquera pas de suivre pour la voir évoluer. A mon avis, elle reviendra surement reposer ses roues sur DLEDMV… De toute façon, attendez vous bientôt à recroiser Diablo et Laurent avec son autre Toyota. Mais il faudra attendre encore un peu savoir ce que c’est… 

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© Diablo Photography pour DLEDMV