Je me rappelle d’une époque où, du haut de mes 10 ans, je rêvais en la regardant punaisée sur le mur de ma chambre ! La Countach ? On l’a tous eue en poster… A croire qu’elle a été inventée pour faire rêver les enfants qui, 30 ans plus tard, l’admirent toujours avec le même regard !
La Countach c’est un coup de crayon signé Marcello Gandini qui a fait couler autant d’encre que ce que son V12 a englouti de super ! Un trait tracé à la tronçonneuse, censé être et ne rester qu’un concept car. En 71, quand elle apparait sous les projecteurs du salon de Genève, il ne s’agit que d’une étude de style proposée par Lamborghini sous le nom de LP500 en référence à son architecture mécanique, Longitudionale Posteriore (Longitudinal arrière) pour 5 l de cylindrée. Le dessin a été confié au studio de design Bertone où Gandini y est ingénieur en chef. Une claque visuelle, basse, large, plate, agressive, elle offre un design qui tranche avec les courbes et la grâce de la Miura qu’elle se doit de remplacer. De plus, c’est elle qui lancera la mode des désormais mythiques Lambo Door… L’ouverture des portes en élytres, signature inconditionnelle de Gandini puisqu’il l’aura initiée en 1968 sur le concept car Alfa Romeo Carabo… qui a largement inspiré les lignes de la Countach.
Devant le succès rencontré, la marque de Sant’Agata Bolognese décide de tenter l’aventure et c’est en 74 que la LP 400 (Oui, le bloc est passé en 4.0 l) est lâchée sur les routes. Elle doit son nom à un interjection qu’aurait lâché Mr Bertone en la voyant pour la 1ère fois… Si la belle avait été française, avouons que la Lamborghini Putain n’aurait peut être pas eu la même carrière…!
Quoiqu’il en soit, la bête est née, et bien née ! Elle semble venir tout droit du futur, tranchant violemment avec ce que les sportives étaient avant elle… GT40, AC Cobra, BMW M1, De Tomaso Pantera, Ferrari 250 GTO qui deviennent soudainement des petites filles ! La Countach à fait le même effet dans la famille des sportives que Tyson dans celle des boxeurs…
A ses débuts, on peut dire aujourd’hui que la Countach misait sur une certaine finesse… Au fil des générations ponctuant une carrière qui durera 16 ans, elle prendra du muscle, gagnera en violence visuelle et en agressivité (Si, si c’est possible !). Les ailes vont s’élargir, les appuis vont pousser, notamment une aile arrière qui lui poussera sur le postérieur ! En même temps, il s’avère que la bête avait la fâcheuse tendance à décoller une fois passée les 260 km/h. Vitesse que son majestueux V12 de 4.0 l signé Bizzarrini et ses 375 ch permettaient de dépasser pour en offrir 30 de plus à qui voulait aller tenter l’affaire !
En 78, le milliardaire Walter Wolf fait dessiner un kit carrosserie qui va habiller, mais surtout, élargir la Lambo et se retrouver monté d’usine sur la LP 400 S. Elle reçoit alors des boudins plus larges à l’arrière et le fameux aileron fait son apparition dans la liste des options… Certains doutent de sa réelle efficacité en terme d’appui, même s’il fait perdre 16 km/h en vitesse de pointe.
En 1982, la Countach devient LP 500 S, l’aileron passe des options à l’origine. Le V12 gagne en cylindrée et monte à 4.8 l mais la puissance reste à 375 ch.
2 ans plus tard (Oui, en 84 !) Lamborghini fait une tentative en greffant un turbo dans celle qui s’appellera Countach 7000… 2 prototypes verront le jour, avec au programme, le V12 de 4.8 l boosté en Twin-turbo réglables de 0.7 à 1.5 bars pour balancer, en full, 758 ch et 876 Nm de couple dans les larges gommards arrières (345/35/…15 !). Un pilote suffisamment couillu a réussi à exploser le 0 à 100 en 3.7 secondes et atteindre les 333 km/h… Rien ne dit s’il a survécu ! Quoiqu’il en soit, il a dû être effrayé puisque Lambo s’en tiendra là…
En 85, la Countach passe dans son ultime stage et devient 5000 QV (Quattrovalvole… quatre soupapes/cylindre pour un total de 48). La cylindrée passe à 5.2 l, les 6 carbus Weber latéraux se retrouvent sur le dessus du bloc et les 12 cylindres en V offrent désormais 455 ch. A la fin de sa carrière, les carbus laisseront leurs places à une injection Bosch K-Jectronic qui coutera 40 ch au passage, le V12 voyant sa puissance chuter à 414 ch !
Enfin, c’est en 1988 que Lamborghini sort la dernière version de la Countach, la 25ème Anniversaire qui sera finalement une mise à jour esthétique pour rester à niveau face à la rivale Testarossa. Elle adopte un ligne légèrement revue, notamment la partie arrière. Les boudins arrières deviennent les plus larges de la production en 345/35/15. La 25ème devient ainsi la plus performante des Countach (En dehors des protos biturbo) avec un 0 à 100 en 4,7 secondes et une vitesse de pointe de 295 km/h.
En 90, la Diablo sonnera le glas d’une belle carrière, mais ça, c’est une autre histoire. Sachant que la Countach est aujourd’hui entrée au Panthéon des supercars, sachant que le très sérieux « Sports Car International » l’a élue 3ème des sportives des 70’s et 10ème des 80’s… Mais pour le petit garçon que j’étais, et que je suis resté, elle reste cet icône qui trônait en papier glacé sur le mur de ma chambre !
Vous en voulez plus ? Pour cela on a besoin de vous, et d’un p’tit coup d’pouce… Ca se passe sur notre cagnotte 😉
L’auto m’ayant provoqué le plus gros choc visuel… jusqu’à la Sesto Elemento.
Bon alors…. Tout d’abord , la BMW m1 est née chez Lamborghini en 1976…. Et la Detomaso pantera est née en même temps que la Countach.
Ensuite, Walter Wolf a commandé sa première lp500 en 1975 qui initia les ailes élargie, les roues surdimensionnée et l’aileron de f1. La 3ieme version en 78 servit de base à la lp400″s ». Ensuite la Countach ne « décole pas à 260 km/h ! Tout ça est une rumeur de journaliste qui n’y connais rien ! J’ai menné une 5000s et une QV à plus de 250, jamais je n’ai sentis qu’elle decolait bien au contraire elle est incroyablement stable. José Rosinski de Sport Auto était le seul journaliste crédible qui a mené une Countach lp400 a plus de 270 km/h et il a toujours affirmé que la voiture était stable…. Ceux qui affirment le contraire n’ont jamais conduit de Countach. Ensuite il n’y a jamais eu de prototype turbo de la Countach. Pour une raison simple, Stanzani et Alfieri (les deux papa de la Countach) les détestaient. La Countach 7000 était un proto appellé aérodynamica qui testait là possibilités mètre un moteur marin de 7l (lambo faisait dès bateau de course a l’époque). Il y a eu un faux moteur turbo compressé à Genève en 1981, mais ça n’allait pas plus loin. Seuls Wallace, bonnard et Koenig sont célèbres pour leur Countach turbo. Lambo a toujours refusé le turbo. Enfin les pneu 335 à l’arrière ont toujours eu la même taille de la lp400s jusqu’à la 25th (dessinée par Pagani). Pour finir, deux points, les QV injection sont donné pour 450ch et elle les fond vraiment. La,QV européene à carbu est donnée pour 455ch mais c’était une estimation basse car elle faisait plus de 470ch en moyenne. L’aileron ne pénalise la vitesse que de 10km/h (295km/h au lieu de 307km/h avec celle de rosseberg pilotée par balboni en 1986). Enfin la 25th n’est pas la plus puissante des Countach car elle reprend le moteur identique de la QV….