Le combi de chez VW n’est plus l’adage des amoureux de la nature… Savez ces fans des arbres, des feuilles et de l’herbe qui va avec ! Non ! Aujourd’hui, le combi c’est un collector class pour se promener cool sans risquer de ruiner son permis… Même s’il peut se transformer en missile du bitume ! 

Le combi est né d’une idée interne. Pour se pas se ruiner en transportant les lourdes palettes, les ouvriers de l’usine de Wolfsburg se sont assemblés un véhicule spécifique. En avril 47, alors qu’il visite le site, Ben Pon, l’importateur néerlandais, tombe sur cet engin qui le séduit. Il s’en inspire et esquisse alors un véhicule qui, en 49, va séduire Heinrich Nordoff, PDG de VW. Prototypes, présentation, la légende était en marche, enfin, surtout le T2, qu’il soit utilitaire ou capable de transporter 8 personnes. A partir de ce moment, il fut décliné dans quasiment toutes les versions possibles et imaginables. 

D’abord utilitaire, il devient minibus que Westfaia transforma en camping car. Il devint le symbole d’une génération, où pour rouler en combi, il fallait avoir la barbe, les cheveux longs et chier sur la société (Ha si, un peu quand même !). Des décalés plutôt coooooools, qui aimaient les fleurs, suffisamment pour en peindre partout, et finalement n’emmerdaient pas grand monde ! Puis les collectionneurs, les fans de VW et les spéculateurs adeptes des youngtimers, ont commencé à lorgner du côté de l’ancêtre des monospaces aircooled. Même les fans du time attack et du drag ont commencé à s’y intéresser ! Le combi est alors devenu un symbole universel qui touche tous les petrolheads… à l’image de sa petite soeur, la Cox !

C’est comme ça qu’a vu le jour notre Race-Taxi qui n’a plus grand chose à voir avec le Flower Power ! Fred Bernhard, son géniteur et propriétaire, un Suisse un peu frapadingue, a décidé d’en faire un monstre de la trajectoire capable d’en remontrer à bien des sportives !

Bien entendu, vous pouvez oublier les specs d’un combi d’origine… Châssis de T3, caisse renforcée par un treillis métallique, de l’alu, du Bilstein, de l’Eibach, du Brembo, du Recaro, du Pagid, du polyuréthane, des BBS magnésium en 18’… Tout pour transformer le T2, et le faire basculer de l’ex-utilitaire au proto des pistes. Surtout que son arrière train se retrouve débarrassé de son Flat 4 pour un Flat 6… Il reste refroidi par air, mais reçoit le renfort d’un duo de turbos puisqu’avant de se retrouver dans le combi, il faisait le bonheur d’une 993 Biturbo. II est revu et corrigé pour développer 530 ch et 757 Nm qui balance sur les roues arrières à travers une boite 6 de 996 GT3.

Il a fallu 6 ans à Fred pour venir à bout de son projet dantesque. Depuis, il s’amuse à arpenter tous les circuits européens au volant de son super-split de 1500 kg histoire de se manger de la sportive affutée !

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