Au début des 80’s, Ford n’a plus grand chose a prouver avec son Escort. Des millions d’exemplaires vendus, une RS déjà auréolée de 2 titres en mondial de rallye, bref, tout roule ! Alors avec la 3ème génération la marque décide de changer un peu la donne, notamment en lui offrant un turbo… 

DLEDMV - Ford Escort RS Turbo MK2 - 03

Surtout que Ford a misé sur le sport avec sa 3ème génération d’Escort. En 1980, on pouvait commencer à s’amuser avec la XR3 forte de 96 ch gavés au carbu pour assurer le caractère. S’il en manquait un chouilla, à partir de 82 proposait une méchante RS1600i qui sera d’ailleurs élue sportive de l’année Echappement avec ses 115 ch et ses 900 kg. 

Cette même année, la XR3i de 105 ch vient compléter la gamme. En 84, Ford arrête a production de la RS1600i puis celle de la XR3 l’année suivante. Ils en profitent pour coller un Garrett T3 au 1600 de la XR3 (Qui n’a rien à voir avec celui de la 1600i… Ouais, c’est compliqué chez Ford dans les 80’s !). Le bloc fait un bond à 130 ch. Les 990 kg feront le reste. Le 0 à 100 en moins de 9 secondes et la borne en moins de 30. 

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La prouesse est d’avoir su maitriser le turbo. Il souffle dès 1300 trs, pour assurer un caractère bien différent des blocs turbocompressés de l’époque,  sans réel décalage horaire entre le pied droit et le pschiiittt ! Cela n’empêche pas le train avant de se retrouver dépassé, et ce, malgré le différentiel.

DLEDMV - Ford Escort RS Turbo MK2 - 01

Un coup d’essai, avec un gros coeur, mais un châssis qui peine à encaisser. Cela n’empêche pas l’Escort RS Turbo d’être attachante… Oui, quand c’est un peu tendu du string, on dit que ça a du caractère, et ç ce niveau là, l’Escort RS Turbo n’en manque pas !

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