S’il y a bien une marque qui représentait haut et fort l’état d’esprit des Gentlemen Racer tricolores, c’est bien Venturi. Attention, on va replonger dans le « cétémieuavan » ! Rien à voir avec le renouveau monégasque électrique où les gentlemen ont été remplacés par les people ! Donc retour dans les 90’s avec la méchante Venturi 260 Cup 511…
Fallait t-il reprendre toute l’histoire de Venturi pour vous présenter ce modèle ? D’autres le feront mieux que moi… Allez jeter un oeil du côté de chez Paul, la marque lui a offert des heures de recherches et sûrement quelques nuits blanches !
Quoiqu’il en soit, notre belle du jour, sort tout droit de cette époque où on pouvait encore se targuer d’avoir des constructeurs français qui voulaient jouer dans la cour des grands. Les Venturi et autres Alpine, chauffaient les GT allemandes et italiennes, aussi bien sur route que sur piste. Et elles ne faisaient pas les choses à moitié. Elles avaient de la gueule, un châssis affuté, un poids contenu, et une finition digne d’une italienne (Dans les 80’s et 90’s c’était loin d’être un compliment !).
Châssis affutés, efficacité reconnue, poids contenu, moteur central, l’éternel et indestructible V6 PRV qui a vu le jour en 1974 et a connu une carrière de presque 25 ans. Histoire de lui remuer les bielles, ils lui collaient une culasse multi-soupapes et un turbo, voir 2. Ainsi paré, ils ont réussi à lui faire passer les 400 ch sur la F40 française, la Venturi 400 GT… Mais nous y reviendrons.
Aujourd’hui c’est donc sa petite soeur qui nous intéresse, la 260 Cup. Chez Venturi, chaque routière se doit d’avoir sa version de course… comme chez Porsche ! La 260 APC (De son vrai nom pour « Avec pot catalytique »), appelez la aussi Cup 511 (C’est plus sexy !), est une berlinette 2 places, avec moteur central arrière pour un équilibre idéal. Elle mise aussi sur un poids contenu à 1275 kg… Oui, le même qu’une moderne 208 GTI !
Forcément, avec son V6 de 2849cm3, son Garrett T3 et ses 260 ch (280 selon certaines sources !), elle n’avait pas de mal à remuer la légère caisse. Le 0 à 100 était abattu en tout juste 5 secondes et elle pointait à 270 km/h. L’intérieur montait d’un cran avec cuir Conolly, bois et la clim.
Il y en a eu que 128, m’enfin là aussi, les chiffres changent selon les sources. M’enfin, on s’en tape puisque la 260 Cup 511 reste un sacré engin. Le symbole d’une époque, celle où on pouvait encore se payer un GT française et aller se manger de la 911 ou de la 348 ! Halala, nostalgie quand tu nous tiens !
© France3 – Photos : Classic Driver via Dani Reinhard & Bruno von Rotz (Zwischengas)
Petit détail qui tue, des feux arrières emprunter à la BMW E21 !
En emprunt à la Série 3 E21, il y a aussi les aérateurs intérieurs ..
la liste des emprunts est longue. Celà partait d’une recherche de concentrer les ressources sur le chassis, la carrosserie et l’adaptation moteur.