On connait le nom de beaucoup de grands designers. Giugiaro, Bertone, Bangle, etc… Mais celui de Ken Okuyama beaucoup moins. Et pourtant il est responsable de plusieurs monuments de l’histoire de l’automobile. Inspiré par ses multiples expériences, les concepts Kode 57 et Kode zero sont sortis tout droit de l’imagination de ce designer de talent, et elles sont aujourd’hui à vendre !

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Si vous vous dites que ces caisses ont quelque chose d’Italien, vous n’aurez pas complètement tort. Et si vous vous dites qu’elles ont un petit quelque chose d’asiatique, c’est que vous avez sacrément l’œil ! Le Japonais Okuyama a travaillé entre autres pour General Motors, Porsche ou Honda et à dirigé le bureau de style de Pininfarina pendant plusieurs années. Ce qui explique ses inspirations. D’ailleurs Titi vous avait déjà parlé de lui avec la Kode 9.

A son actif il peut compter la Honda NSX première génération, Ferrari Enzo, Maserati Quattroporte pour ne citer qu’elles. Ouais ben ça va, moi je sais dessiner un smiley, avec même plusieurs expressions de visage, j’en fais pas tout un plat non plus. Bon, le gars a aussi dessiné des lunettes, des trains et pleins d’autres trucs, mais le plus important est qu’il s’est mis à son compte pour fabriquer ses propres voitures.

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Commençons par la Kode 57 si vous le voulez bien. De toute façon vous n’avez pas le choix, vous n’aurez qu’à commencer à lire l’article par la fin si jamais vous y voyez un inconvénient !  La Kode 57 tire son nom de l’année 1957. Année qui, selon Okuyama,  a marqué l’histoire de par l’apparition de voitures de légende et l’expansion internationale du sport automobile. (C’est une façon de voir les choses…)

Toujours est-il que c’est sur cette idée que ce speedster été construit. La base technique est une Ferrari 599 à qui a été scalpée, mais de laquelle on a quand même gardé le moteur. Un V12 6.0L revu chez Novitec pour développer autour de 700 cv. Les portes en ciseaux ont l’air de vous tendre les bras pour vous faire un câlin. Quant à la face avant, elle rappelle furieusement la Ferrari Enzo… (si du coup vous avez commencé l’article par la fin, vous comprendrez pourquoi vers la fin de la lecture !). 

La Kode Zero quant à elle se caractérise par ses lignes anguleuses censées évoquer les créations de Marcello Gandini (papa de la Stratos et de la Countach). Enfin pour un œil bouseux, neophyte et peu sensible au design comme le mien ça ressemble surtout à une Gallardo tunée (Oh je vais me faire engueuler je sens !). Et je n’aurais pas tout à fait tort mine de rien, vu que le Kode Zero à été fabriquée sur base de Lamborghini Aventador. Le châssis a été conservé ainsi que le moteur et les organes. Tout le reste a été reconstruit. D’ailleurs si vous en avez une au fond de votre grange/champ/jardin/cave et que vous avez également 1.2 millions de dollars dont vous ne savez pas quoi faire, vous pouvez aller voir Okuyama pour qu’il vous la convertisse en Kode Zero.

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Que penser de ces deux concepts ? Je ne sais pas trop. Délire de designer dans un monde de supercars à la production anecdotique ou réel prouesse de crayon HB sur base déjà inaccessible… Cela ravira surement les fans de supercars et d’exclusivité. A vous de juger !

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