Du pur sleeper réalisé dans les règles de l’art. La première fois qu’j’ai croisé le break Polo d’Alexandre, il était en train se garer. Et tu vois simplement une Polo break posée et chaussée en 17’… propre, clean, le genre d’engin qu’on croise régulièrement sur un rasso en s’disant que ça joue en 2nde catégorie. Puis en repassant devant, Alex était en train de le briquer, et l’capot était ouvert… Et là, j’me suis rendu compte que non, l’gars il joue méchamment en 1ère catégorie, parce que son « gentil » break, il cachait en fait une Polo VR6 !

Alexandre et son Break Polo VR6... Comme on les aime ! 1

Et du haut de ses 25 balais, Alex il craint dégun… A la base, cette Polo Break de 98 était juste une fourmi avec un sac à dos ! Le gentil déplaçoir aussi excitant qu’une soirée Derrick dans une maison de retraite… 4 cylindres, 1.4 l et 60 ch. L’genre où quand tu soudes la pédale de droite, tu te dis que bon, la promenade c’est bien aussi…

En tout cas, jusqu’en janvier 2016, c’était la vie que menait ce break avant croiser celle d’Alex, mécanicien bordelais qui aime bien bricoler les bagnoles. Quand il craque pour la Polo, c’était un 1ère main, strictement d’origine et affublée d’une existence banale et paisible, probablement rythmée par le une vie familiale bien organisée. Mais la caisse était nickelle, donc Alex ne s’est pas posé de question… Le v’là donc parti pour un aller retour Poitier – Bordeaux avec son père, pour revenir au volant du break, avec déjà quelques idées dans la tête.

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Ouais voilà, c’est toujours comme ça que ça part en couilles ! Une caisse d’origine, 2 – 3 idées, et ça s’termine sur De l’essence dans mes veines… Et pour la Polo d’Alex, les hostilités ont démarrée avec des combinés filetés. Une fois posée, les modifs ont commencé à s’enchainer et suivre…

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Poser c’est bien, mais poser et chausser c’est mieux. Du coup, le break s’est retrouvé avec un jeu de pompes signées Porsche ! Des cales avec changement d’entraxe ont permis de coller quatre jantes de Cayenne en 7,5 x 17′ chaussées en 185/35. Tant qu’on est au niveau du châssis, Alex a greffé un train avant complet de Seat Ibiza Cupra avec le freinage qui va avec. Le train arrière a été emprunté à une Polo 6n GTi. Les silent blocs sont passés en polyuréthane. Une barre anti-rapprochement vient rigidifier le train avant.

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Esthétiquement, la Polo reste d’une sobriété troublante et d’origine, si ce n’est la lame avant d’Ibiza et l’adaptation du toit ouvrant qu’Alex et allé chopper sur un Twingo Open Air… en y étant, il en a profité pour passer le ciel de toit en Alcantara noir…

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Comme on est dans l’habitacle, vous noterez (Ouais, prenez un papier et un stylo s’il vous plait !) l’intérieur d’Ibiza Cupra, avec la sellerie en cuir noir, le volant de Lupo, un duo de manos et les ceintures rouge… Honnêtement, c’est sobre, clean et hyper cohérent sans tomber dans l’ostentatoire. 

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Une fois toutes ces étapes bouclées, Alex avait en tête de coller un VR6 sous le capot de la citadine de la famille VW… Et vous savez quoi, ça tombait plutôt bien car justement, il avait dans son garage un bloc VW qui trainait sur une palette… Un peu comme s’il n’attendait plus qu’à trouver celle dans laquelle il allait pouvoir élire domicile. Une sacrée coïncidence vous ne trouvez pas ?!

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Il n’en faudra pas beaucoup à Florian et Anaïs, des membres du club Amica Crew, pour finir par convaincre Alex de procéder à l’opération « mécanicale » qui a commencé par une remise à neuf du VR6 dans les règles de l’art qui s’est terminé avec une peinture neuve pour l’ensemble bloc / boite.

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Le gazier est un VR6 2.8 l de 174 ch. Une fois prêt pour reprendre du service, Alex a commencé, avec l’aide de son patron, par tomber le moteur d’origine afin de mettre le 6 cylindres en place. Puis tout le bazar qui va avec a commencé à être greffé, posé, et si besoin modifié pour être adapté au berceau de la Polo. 

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Les cardants sont ceux d’une Ibiza Cupra, l’embrayage est celui d’un Transporter T4, le radiateur vient d’une Ibiza TDi 110 et pour finir, le 6 pattes expire à travers un collecteur Supersprint, une ligne avec décata et silencieux, le tout sur mesure et en inox.

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Une semaine avant qu’on se croise au Spring Event, Alex avait encore le nez sous le capot, la Polo ressemblant encore à un gros puzzle dont il ne restait « plus qu’à » réassembler les morceaux ! Jamais il n’aurait cru pouvoir être prêt à temps pour venir poser sur l’herbe de Mérindole.

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Pourtant… il y sera, Gregory’s Eye et son numérique aussi… Ca aussi ça tombait bien. Et heureusement qu’Alex a levé son capot ! 

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© Gregory’s Eye