Attention, missile en approche ! Et ce missile sous testo’ est une Porsche 964 Targa, passée sous les mains expertes d’Akira Nakai pour lui faire gagner du muscle… beaucoup de muscles ! La grenouille est devenue boeuf et s’appelle désormais White Walker…
Une Porsche 964 Targa, c’est le moyen de se balader cheveux au vent, mais avec l’arceau et la lunette arrière. Le concept débarque sur la 912 à partir de 1966 avant d’équiper la 911 l’année suivante. Jusqu’à là, c’est plutôt simple à suivre.
Pour l’anecdote et accessoirement votre culture personnelle, je viens de découvrir (Comme quoi, on en apprend tous les jours !), que Porsche a même proposé une version Targa de la Porsche 911 Turbo puisqu’une version aérée de la 911 Turbo a débarqué en 1987 en compagnie du cabriolet. Les clients ne se bousculeront pas au portillon… Sauf aux USA, où la grosse majorité de la production sera envoyée. Le cab s’écoulera à 913 exemplaires pendant que le Targa séduira seulement 193 acheteurs. 30 ans plus tard, ça en fait un morceau de choix !
Eh bien ce n’est pas l’un d’entre eux qui s’affiche devant vos yeux mais une « simple » Porsche 964 Targa qui use ses (gros) pneus sur l’asphalte canadien de Vancouver, et s’est retrouvé sous les mains d’un des spécialistes du rivet et du kit laaaaarge, j’ai nommé Nakai San. Oui, une rare 964 Targa (Seulement un peu plus de 4800 produites) passée à la sauce Rauh Welt, j’en vois déjà qui cherchent un mercenaire tchétchène pour aller éliminer le responsable !
Pourtant, la caisse a bien reçu son lot… kit large riveté aux ailes avant et arrière. Pare-chocs spécifiques qui viennent s’adapter à la nouvelle largeur de la grenouille. Celui de devant est désormais aéré et des canards viennent apporter un peu d’appui supplémentaire au train avant qui en a bien besoin.
Au niveau du look, la 964 se retrouve habillée en blanc dont la monotonie est fracassée par deux bandes vertes qui courent sur les capots. Celui de derrière affichent un gros RWB, une sorte de carte de visite quand tu déposes une moderne !
Pour venir remplir les ailes, un jeu de Work Meister S1 3 parties avec centre blanc et déport chromé. Niveau châssis, des coilovers viennent rapprocher la caisse du bitume et faire en sorte qu’elle y reste. Enfin pour palier aux excès d’optimisme, le freinage est revu à la hausse.
Du côté du Flat 6, il passe en mode « Reine des Neiges »… libéré, délivré ! Admission revue et ligne en inox permettent de laisser chanter le gazier et accessoirement, réveiller les marmottes à 2 km à la ronde lors d’une méchante virée nocturne.
Pour l’histoire, il y a quelque temps, la voiture arborait la célèbre livrée rouge et bleue du Brumos Racing, le team de Jacksonville en Floride. Le vert lui va bien aussi même si pour les aficionados, elle reste White Walker.
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