La plupart de ceux qui veulent swapper une Mini Cooper, ils y collent un Vtec. B16, B18, ça frotte sur les bords mais avec un peu de vaseline et beaucoup de démerde, ça rentre correctement ! Sauf que là, les gars ils ont voulu tenter le V6… Toujours signé Honda. De quoi transformer une Mini de 1974 en Super Cooper Type S !
Quand Alec Issigonis a imaginé la Mini en 1956, je ne suis pas sûr qu’il se soit dit qu’un jour, elle allait devenir la victime de quelques docteurs Frankenstein de la mécanique, prêts à en faire une sorte de monstre motorisé par des pompes à feu totalement délirantes pour le gabarit de l’engin !
Déjà que des ingénieurs ont du mal à passer 140 ch sur le train avant de certaines caisses, alors aller greffer un gazier de plus de 500 bourrins dans une caisse prévue pour en encaisser 100 au maximum, ça pose le tableau.
Vous me direz que la Mini est une véritable institution en Angleterre et que dans tous les cas, ils maitrisent la chose. Ok ! Sauf que là, on est de l’autre coté de l’Atlantique… même au bord du Pacifique puisque c’est une préparateur californien qui s’est chargé d’en mettre plein sa race à la petit anglaise. Oui, le pays où on une citadine fait la taille d’un porte avions et où on considère qu’un V6 de 3.5 l est un petit moteur. Ah ben voilà, petit moteur, petite voiture… il est où le problème ?!
Alors que chez nous, rien que de soumettre l’idée d’un tel swap suffirait à déclencher une émeute sur un rasso de Youngtimer, aux states, ils sortent la clé de 12, le pack de Bud et se demandent juste avant de commencer s’ils vont y greffer un compresseur ou pas !
Oui, comme ils craignaient que le V6 se trouve un peu à l’étroit, ils ont rajouté un Rotrex C38-81 Supercharger. Ils ont revu la ligne, l’admission, et pas mal de conneries autour pour aller y tirer 502 ch et 519 Nm de couple. Ils y ont même rajouté la clim et la boite 6 qui va bien !
Comment ils ont fait ? Bah, dans le pays du custom et du hot rod, ils ont juste appliqué la même recette. Un châssis d’un côté, la caisse de l’autre… et ils se marièrent et eurent beaucoup de watts ! En fait, un châssis tubulaire a été imaginé et créé afin de recevoir l’ensemble mécanique en position centrale arrière. Ainsi équipée, le gazier envoie ses watts sur les roues arrière. Les liaisons sont étudiées en fonction tout comme le freinage signé Wilwood qui se cache derrière des Minilite en 14′. Des fender flares permettent de gagner des centimètres au niveau des voies.
Entre le gabarit, le poids et les 500 bourrins qui se cachent dans la Mini, l’engin s’avère juste démoniaque et totalement débile… Ca tombe bien, on aime ça ici !
Un autre monde!!!