Le nombre de fois où j’ai pu entendre que la Miata est une caisse de gonzesse ou de coiffeur… Généralement les trois quart de ces pseudos bagnolards ne l’ont jamais prise en main ou au moins posé leur cul dedans. Ce cabriolet rend tout simplement hommage aux roadsters des années 50 – 60. Et dans les 90’s, quand les cab’ étaient dérivés de modèles de série, fallait avoir des putains de cojones pour sortir un modèle à part entière. Mazda l’a fait !

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Mine de rien sortir un véhicule de niche, deux places et badgé Mazda, sur le papier c’est couillu et audacieux mais dans la réalité est-ce que la sauce va prendre ailleurs qu’au Japon ? Rien n’est sûr ! Dans cette catégorie, ce qui prime c’est l’exclusivité, le design ou bien encore les sensations. Certains constructeurs l’ont fait avec plus ou moins de réussites, comme BMW pour le Z1 ou encore Lotus et son Elan. Résultat, 32 ans après son lancement et avec plus d’1 million de Miata vendues, Mazda à réussi son pari et fait entrer sa voiture dans les modèles iconiques de la production automobile, une vraie success story.

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Les designers de la marque ne l’ont pas loupée. Les lignes de l’auto sont inspirées par des bagnoles comme la Fiat 124 ou la Triumph Spitfire. L’hommage moderne se présente sous la forme d’un engin au style «bio-design», une machine légère, une propulsion amusante à mener sur petites routes et surtout la fiabilité japonaise, un plus que ses inspiratrices n’avait pas.

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La Miata d’aujourd’hui appartient à Dionne Mascunana, créateur de contenu pour la marque de pneu ToyoTires. Plutôt doué dans son domaine, notre homme décide de sortir de l’ombre en créant sa propre chaine Youtube. C’est grâce à ses vidéos sous forme de « step by step » que nous pouvons suivre l’évolution de sa Mx5. Si il roule en japonaise ce n’est pas le fruit du hasard, papa roulait en Nissan 240SX, Honda Civic et si là dessus vous rajoutez les heures passées à jouer à Gran Turismo et regarder Fast‘n Furious, à l’obtention du permis ça allait forcément partir en couille !

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Pour Dionne, plus c’est « Fat » plus c’est bon ! Regardez moi sa Porsche Cayman, c’est limite une caisse de circuit. Ben non c’est une bagnole street legal, du moins du côté d l’Atlantique où une simple vignette d’assurance suffit. Ses caisses notre petrolhead les prépare lui même, le seul truc qu’il ne touche pas, c’est la peinture qu’il préfère laisser à un professionnel, à chacun son métier. Du coup, sa MX5 s’est retrouvée en Ferrari Rosso. C’est sobre, efficace et ça reste dans l’esprit d’origine.

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La caisse a été présentée au Sema Show sur le stand de Toyo Tires il y a 2 – 3 ans. Depuis, elle est en constante évolution et notre homme compte bien la représenter au prochain Sema. Vous faire le listing total des modifs serait impossible, il y en a tellement qu’il me faudrait deux voire trois articles pour y voir le bout. Et encore d’ici là une pièce aura changé, allez consulter sa chaine Youtube ça ira plus vite.

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Pour pouvoir se présenter à la grande messe de Las Vegas, faut que la caisse soit au niveau. Autant vous dire que notre passionné n’a rien oublié. Dans son garage la Miata s’est retrouvée complètement à poil pour être totalement repensée. Châssis, moteur, liaison au sol Dionne se lâche et n’hésite pas à créer les éléments qu’il imagine ou à aller jusqu’à peindre des pièces que personne ne voit, à moins d’aller se coucher sous l’auto.

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Au niveau du moteur, Dionne a fait appel à de grands spécialistes que ce soit pour les pièces performances ou l’esthétique. Et si ça n’existe pas, il les fabrique. Et encore, ce n’est que l’étape N°1 puisque son futur projet est de bientôt le remplacer par à un V8 LS3 biturbo.

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Le body de la belle est impressionnant. Toutes les lames qui équipent la voiture sont sorties de l’imagination et Dionne. C’est également lui qui leur a donné vie. Pour le reste il a cassé la tirelire avec un kit Rocketbunny TRA Kyoto avec lèvre sous le pare-choc avant, bas de caisse et becquet, posés par ses soins. Sous la caisse, Dionne à installé un fond plat qui file se terminer avec un diffuseur totalement démesuré uniquement là pour les shows. Question bestialité difficile de faire mieux ! La suite des modifs n’est qu’une succession de petits détails. Regardez moi par exemple ces rétros, des pièces en carbone venues tout droit du Japon et qui méritent que l’on s’y attarde tellement ils sont beaux. Que dire des feux arrière si ce n’est « vive l’impression 3D » ! Tout en rondeur avec un look très design, il aura fallu pas moins de six évolutions du design initial pour en arriver là.

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Les jantes sont à l’image de ce projet, dé-me-su-rées ! ici nous avons affaire à des HYDRON+ SUPERDISC en 12 x 16″ pour l’ensemble. Et là encore, le soucis du détail est poussé. Le liseré rouge sur le voile reprend la teinte Ferrari et le gris Audi est le même que celui qui habille les feux 3D. Elles sont chaussées par des rouleaux compresseurs qui pointent à l’arrière en 285 de large !

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Comme tout le reste, l’habitacle n’est pas épargné. Baquet, volant, levier de vitesse, fond de compteur… la liste est longue. On peut noter la présence d’un arceau sur lequel sont fixés l’extincteur et les cartouches d’huile déportées des suspensions. Pour finir, un hard top vient transformer la Miata en petit coupé lors de la saison hivernal.

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A l’heure actuelle Dionne y a laissé un bon paquet de billets verts. D’après lui, il y en a pour 70 000 dollars de préparation, une facture qui aurait pu être bien plus salée s’il ne s’était pas occupé du grosse partie du montage. Et si vous voulez suivre l’évolution de la Miata, je vous invite à suivre ses vidéos.

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