A la fin des 60’s, on pouvait chopper une hémorragie cérébrale juste en essayant de comprendre la gamme des muscle cars de chez Plymouth. Fury, Belvedere, Satellite, Road Runner… entre les finitions qui allaient devenir des modèles et le contraire, valait mieux être entrainé. Alors aujourd’hui, j’vais simplement me contenter de vous parler de la Plymouth GTX qui arrive…
Puis de toute façon, la gamme Plymouth de la fin des 60’s qui voit le jour avec la Belvedere avant que les différentes versions ne viennent jouer à la partouze d’options et de modèles, j’vous en avais déjà causé avec cette Satellite de 69 dopée au Hemi.
Et là vous vous dites que la Satellite, elle ressemble comme deux gouttes d’eau à la GTX qui vient vous asticoter la rétine… Eh bien oui. Mais si vous vous amusez à chercher les erreurs, quelques signes permettaient de les différencier. D’abord la calandre qui était chromée sur la première alors que sur la seconde, elle était peinte en noir. Puis vous remarquerez que le panneau arrière n’est pas le même. Sur la GTX, le capot est en fibre et reçoit deux prises d’air. A la base des portes, deux bandes se terminent aux ailes arrière arborant le logo du modèle.
En fait dans la gamme la Belvedere restait le modèle d’entrée, pendant que la Road Runner était le version sportive alors que la GTX venait se positionner un cran au dessus en rajoutant une touche de luxe en plus. C’est le cas de celle de 68 qui défile devant vos yeux et qui a été restaurée il y a quelques années.
Aujourd’hui elle affiche un look en noir et blanc… puis quand c’est noir y’a des bandes blanches et quand c’est blanc, y’a des bandes noires ! Esthétiquement tout est d’origine… voyez que ça nous arrive. ‘Fin bon, la peinture a été refaite. Le gros coupé est posé sur des jantes tôle noires en 15″ avec enjos chromés et chaussés en Cooper Cobra Radial G/T de 275/60. Niveau châssis, c’est kif kif, si ce n’est un freinage à disque à l’avant et une direction assistée.
Dans l’habitacle, la sellerie a été refaite en vinyle noir et gris avec un liseret rouge. Pour le reste, c’est chrome, plastique noir et placages bois sur les contre portes et le tableau de bord. En parlant bois, notez le magnifique volant tulipé et ses trois branches chromées.
Bon tout ça c’est bien, mais sous le capot y’a quoi ? Eh bien un V8… un 440 ci Super Commando gavé au carbu quadruple corps, avec un allumage MSD, une ligne libérée et accompagné d’une boitoto 3 vitesses A727 TorqueFlite histoire d’envoyer plus de 400 ch aux roues arrière qui n’avaient pourtant rien demandé ! D’autant plus qu’en 15″, ça doit être rock’n roll…
En tout cas, si la Plymouth GTX n’est pas la plus connue des Muscle car des 60’s, elle reste tout aussi impressionnante que ses cousines populaires. A noter que Plymouth est aussi l’une des marques les plus prolifiques. On lui doit les Barracuda (et HemiCuda), Fury, Superbird et Road Runner, Belvedere, Satellite ou encore Prowler… dommage qu’elle ait disparu en 2001 !
© jcarlson2529 via BaT
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Joli morceau d’histoire des muscle cars, restauration classique « dans le papier » mais qui sait avoir une touche de moderne dans les choix fait!!!