Au commencement, ils avaient des 4 cylindres à respiration naturelle. Puis les turbos ont commencé à se démocratiser, pschitant de partout à grand renforts d’uppercuts dans les gommes postérieures qui partaient en fumée. Puis ce fut l’escalade… Jusqu’à l’arrivée ultime, la Murcielago débarquait alors en D1GP !

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Le D1GP, c’est d’abord et surtout, du show et du fun. Le spectacle est omniprésent, le public chaud comme la braise, les caisses no limit, et bien entendu, les sponsors affluent.

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Ainsi, le level a progressé au fil des saisons. En 2001, on y croisait 1 coupé Soarer, 2 Mazda RX7, et une ribambelle d’AE86, ainsi que toutes les générations de Silvia, notamment de la S13 et S15. Le 4 cylindres était à la fête…

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14 ans plus tard, Daigo Saito, champion D1GP 2008 et Formula D 2012, fait fumer les gommards d’une Lamborghini Murcielago. Le monstre italien s’est vu habiller par Liberty Walk. Pour le moment, le V12 est resté atmosphérique (Je répète, pour le moment…!), et reçoit une admission revue par HKS, un ECU remappé et une ligne complète. Le tout pour 650 ch, ce qui reste plutôt modeste comparé aux usines à gaz qui peuplent le D1. La boite manuelle se charge de passer le tout sur les roues arrières, puisque la supercar a perdu sa transmission intégrale au profit de la propu de rigueur.

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Le gros de la prépa est donc passée dans le châssis. Aux dires du pilote, outre la gueule de l’engin, la Murcielago n’est pas foncièrement adaptée au drift, en cause, un gabarit énorme, son habitacle exigu et une visibilité aléatoire…

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Cela n’empêche pas Daigo de faire le show…


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