La Ferrari 250 LM… Une grand tourisme qui devait remplacer celle qui rentrera dans la légende… La 250 GTO. Mais on ne la fera pas 2 fois… Elle sera homologuée en tant que prototype. Cela ne l’empêchera pas remporter les 24h du Mans en 1965, 6ème victoire d’affilée pour la Scudéria. Elle reste aujourd’hui comme l’une des plus désirable, l’aboutissement d’une oeuvre.

DLEDMV_Ferrari_250_LM_profil

L’oeuvre de son créateur, Gioacchino Colombo, le concepteur du fameux V12 de 3.0 l qui allait animer toute la gamme des 250… La cylindrée unitaire, qu’utilisait Enzo pour nommer ses productions.

DLEDMV_Ferrari_250_LM_Red

La 250 LM devait remplacer la 250 GTO, et courir comme elle, en grand tourisme. Le problème fut que la GTO avait tellement écrasé sa catégorie, que les officiels de la Commission Sportive Internationale l’homologuèrent une classe au dessus, en Proto. Cela ne l’empêchera pas de réaliser un doublé lors des 24h du Mans en 1965… Avec un 3,3 sous le capot ! Une 275 GTB complétait le podium devant une Porsche 904/6.

Sachez que depuis le début des 50’s, le milieu de la course auto ne tournait pas qu’autour de la F1. Le championnat du monde des voitures de sport était tout autant disputé, si ce n’est plus que celui des monoplaces. Surtout que la série comptait de nombreuses et prestigieuses épreuves, Targa Florio, Le Mans, Daytona et Sebring, les 1000 km de Spa et du Nürburgring… Sur les circuits, Ferrari, Porsche, Shelby, Ford, AC, Iso, Austin Healey, MG, Jaguar, Aston, Maserati, Alfa Roméo, Alpine… Elles y sont quasiment toutes, quelles que soient leurs nationalités.

Parmi elles, la 250 LM marquera la fin d’une ère, celle de Ferrari au Mans, puisqu’elle sera la dernière voiture ornée du Cavalino Rampante, à remporter l’épreuve sarthoise.

© Ferrari 250 LM #6045 from GridStars on Vimeo.

Et toujours notre cagnotte qui n’attend plus que vous 😉