La Ferrari 250 GT, on connait… Une espèce d’engin qui a aujourd’hui totalement disparu. Du genre où on pouvait rouler avec la semaine, faire ses déplacements que certains appèleront d’usuels, puis se rendre sur un circuit le dimanche, gagner la course et rentrer paisiblement chez soi pour montrer son trophée à sa femme… La Ferrari 250 Europa GT c’est pareil, enfin presque…

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Le problème quand on vous parle de Ferrari « Classiche », c’est que chaque modèle mériterait un bouquin de part son histoire ! M’enfin, on va continuer d’aller à l’essentiel, même si pour cela, je dois vite fait vous rafraichir la mémoire sur la lignée des Ferrari 250.

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En 1952, Ferrari inaugure la famille des 250 par l’efficace MM (Mille Miglia). Le V12 de 3.0 l qui l’anime est signé Gioachino Colombo, un nom qui restera à jamais associé à l’histoire des sportives au Cheval Cabré. Hormis qu’après le houleux départ de l’ingénieur, le Commendatore confie le département à son grand rival, Aurélio Lampredi. Il développe son propre V12, un 4500 cm3 qu’il fait ensuite redescendre à 3.0 l, soit 250 cm3 unitaire, comme le Colombo. Sa spécificité était de pouvoir encaisser un taux de compression plus important et  de se passer de joint de culasse (Qui n’était pas le point fort des moteurs de Maranello) via des chemises vissées à la culasse.

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Ainsi, la 250 Europa qui apparait en 1953, devient la 1ère Ferrari 2+2 de « prestige » exclusivement destinée à la route, et qui ne verra pas de version piste. Elle sera aussi la 1ère à être équipée du Lampredi. 21 modèles sortiront de l’usine ( Dont en carrosserie Vignale) avant qu’elle ne devienne 250 Europa GT, adopte un empattement plus court et le V12 Colombo à la cylindrée identique mais jugé plus performant. Ferrari en fabriquera 34.

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Elle fut une révolution pour Enzo qui ne voyait son nom qu’à travers la compétition auto. Il fut difficile de lui faire comprendre qu’il était vital de proposer des modèles routiers, sportifs et prestigieux pour pouvoir financer le développement ses jouets de course. Le palmarès fera le reste, forgeant l’aura de la marque à grand renfort de victoires et de podiums… le reste de l’histoire on la connait !

©SALT-STREET Productions on Vimeo.

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