Le Renault Spider, c’est une machine délirante et excitante… encore plus lorsqu’on se dit que c’est un généraliste comme Renault qui a osé y coller son logo. Mais voilà, le Renault Spider il a quand même un p’tit défaut. Quand tu veux y taper dedans, c’est pas qu’il se traine, mais tu te dis que Renault aurait pu être un peu plus généreux et en rajouter une louche sous l’capot… ou un turbo !

Light is Right sauce camembert

Le Renault Spider, c’est le light is right sauce camembert ! Si ce n’est que la promesse initiale sera un peu plus optimiste que la voiture une fois mise en production. Annoncée à 790 kg dans la brochure commerciale, elle en affiche réellement 930 sur la balance (965 avec le pare brise). Ca pas trop lourd pour une légère…!

Un peu de Williams

En position centrale arrière sagement lové dans une structure en alu, le 4 cylindres 2.0 l 16S F7R envoie ses 150 ch et 185 Nm aux roues arrière. Les ingénieurs de chez Renault n’ont pas jugé utile d’aller y tirer quelques watts. Il affiche donc le même rendement que sous l’capot de la Clio Williams. Si ce n’est que le Spider accuse 80 kg de moins (seulement…).

Pas assez ?

En gros, ça signifie le 0 à 100 en 7 secondes, le 400 m en 15 et 13 de plus pour passer la borne kilométrique. Ca se bat à coup de dixièmes avec la Wiwi. Et il est là le blème… Le Spider est plus cher, plus sportif dans sa définition, plus technologique dans sa conception, et même s’il est plus efficace, ses perfs ne font as délirer. En gros, un Spider, pour l’aimer faut l’essayer. Et une fois que t’es derrière le volant et que tu commences à enchainer les virolos, tu te demandes pourquoi chez Renault on a été autant chiche sur le moteur. Le Spider en aurait mérité plus…

Swap en RS

Eh ben voilà, nous y sommes. Le Spider que j’vous ai trouvé, il est passé de 150 à plus de 225 ch grâce à la magie du swap. En l’occurence, il a vu débarquer le F4RT, le 4 cylindres 2.0 l 16s turbo de la Megane (2) RS associé à une gestion Sybele qui lui tire quelques watts en plus. Forcément avec un tel cheptel ça change la donne. D’autant plus que le couple fait un bond à 300 Nm alors que le poids n’a pas trop morflé dans la transformation. Au final, le 0 à 100 est maintenant dévoré tout cru en 5 secondes ! Voilà qui colle plus au look de la bestiole.

Quelques bricoles

L’embrayage est renforcé afin d’encaisser la charge. Pour le reste, les suspensions et le freinage sont restés comme au jour de leur sortie d’usine. Seules les jantes ont pris du grade en passant en OZ de 17″ chaussées en Bridgestone Potenza Sport de 225/40.

Sobre de partout

Dehors, la robe Gris Titane se la joue ni vue ni connue. Aucun appendice ne vient perturber le dessin original. Dedans, les baquets se parent de cuir et d’alcantara, une sono Alpine Touch avec écran tactile diffuse ses décibels via des haut-parleurs qui ont été camouflés.

Signé Renault

Même si ça peut provoquer des contractions de spincter au premier puriste venu, sachez que ce Renault Spider a reçu sa cure de testo au sein d’un concessionnaire Renault… allemand… forcément ! Il n’empêche que tout a été fait dans les règles de l’art. On s’dirait presque que ça lui donnerait la légitimité qui lui manque avec cette version qui manquait tellement à la gamme originelle. Sportive Renault, bloc Renault, prépa signée Renault… la boucle est bouclée !

© Net Classic via Catawiki

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