C’est marrant comme cette caisse n’a pas marqué les esprits, que ce soit en rally ou en ETCC. Pour tout vous dire, le souvenir que j’ai de cette Mercedes SL, c’est celle de Bobby Ewing dans Dallas ! Ce n’est pas si glorieux… Pourtant, son pedigree sportif n’est plus à faire… Et justement après vous avoir parlé de la version circuit, voici celle des pistes.

Et histoire de nous la rappeler à nos bons souvenirs, Mercedes lui a donc fait prendre l’air. Ils l’ont sortie de son cocon ouaté au sain du musée Mercedes, pour la mener entre Los Angeles et Phoenix, en plein désert aride et poussiéreux.

C’est sur ce terrain de jeu que le coupé R107 s’est dégourdi les roues. Le V8 de 5.0 l en a profité pour s’éclaircir les pistons et libérer ses 320 canassons.

Nostalgie d’une époque pas si lointaine où Erich Waxenberger réussissait à convaincre l’état major de Mercedes pour engager le coupé SL en rallye. Ainsi, à la fin des 70’s, Björn Waldegard et Andrew Cowan s’offrent les 2ème et 3ème places en Côte d’Ivoire, le célèbre  Bandama Rally, au volant de la 450 SLC. Waldegard confirmera l’année suivante en remportant l’épreuve.

En 81, Walter Röhrl est débauché de chez Fiat, le champion du monde en titre attise les ambitions de titres de Mercedes. Le constructeur construit 4 voitures, mais une seule sera confiée à l’équipe de Waxenberger. Mais voilà, notre homme veut 2 voitures dans son team… Mercos n’en financera qu’une seule et unique… les 2 parties campent sur leurs positions sans céder. Pas d’accord ? Pas d’engagement, Mercedes rompt le contrat,  la saison est abandonnée, Röhrl part chez Porsche et les 4 voitures prennent la direction des salons, concours d’élégance et du musée !

C’est donc l’une d’entre elle qui, 35 ans plus tard, foulera enfin le sable et la poussière d’une spéciale de rallye pour le plus grand bonheur de nos yeux et nos oreilles !

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