Depuis 2005 le Pony Car de Ford a retrouvé sa gueule et son niveau d’antan. Un gueule de méchante, des watts sous le capot, Ford a remis en marche la légende. En 2011 la face avant s’affine et l’année dernière, la 6ème génération fait son apparition… Les designers semblent avoir retrouvé la recette. La Mustang est enfin redevenue bestiale ! Surtout lorsque Vossen et Roush s’en chargent !
Jack Roush s’est occupé de la robe et du moteur. Ainsi, la Mustang devient vraiment violente, avec un kit simple mais qui va à l’essentiel. Lèvre avant, bas de caisse, diffuseur, becquet de coffre et capot viril. Les éléments sont laissés en noir pendant que le reste de la caisse reçoit un gris matte du plus bel effet.
Au delà de la gueule, le préparateur s’est également penché sur le bloc, sa grande spécialité. Ingénieur chez Ford à partir de 66, il quitte l’ovale bleu en 70 pour passer une année chez Chrysler avant de rejoindre Wayne Gapp au sain de son écurie de Dragster en NHRA, IHRA et AHRA. En 82, il participe au programme Zakspeed et collabore à nouveau avec Ford en TransAm et IMSA. Et c’est en 88 qu’il se lance en NASCAR avec son propre team, le Roush Fenway Racing.
A ce jour, il compte pas moins de 212 poles, 283 victoires pour 2 titres en en Sprint Cup, 4 en Nationwide Series, et 1 en Camping World Truck Series. Mais aussi 2 victoires en Daytona 500 en 2009 et 2012. Tout ça pour dire que chez Roush, sortir des watts d’un V8, on connait. Au programme, de 310 pour le 4 cylindres EcoBoost jusqu’à 670 sur le V8 de 5.0 l. Le modèle qui nous intéresse aujourd’hui se contente d’un Stage 2 pour 435 ch.
Les liaisons sont confiées à des Bag Riders gérées par un boitier Accuair. Enfin aux 4 coins, des massives Vossen VLE-1 concaves qui vont à merveille à la ligne du pony car.
L’ensemble est une tuerie qui affole les sens. Un engin moderne, qui porte bien les gènes de ses ancêtres. Un Muscle car !
© VossenWheels
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