C’est marrant comme on regarde les caisses différemment avec le temps. Pourtant elles ne deviennent pas plus belles, le coup de crayon n’a pas changé depuis ! C’est justement le cas de la mercedes S500 W140. La baleine se prête parfaitement à une cure pompélup et du coup, on en veut une ! 

Est ce l’âge (Je parle du nôtre, enfin dans ce cas précis du mien quoi !) qui nous rend nostalgique ? Parce que la W140 c’est le pachiderme de la route, une baleine tellement Mercos, tellement Pullman, bref, tellement gros ! A l’époque de sa sortie, elle fut accueillie avec autant de scepticisme que sa ligne dégueulait de partout. Trop ce fut trop ! Surtout qu’en face, BMW misait sur des lignes fluides et sportives de sa E38 (Avant que Bangle vienne foutre le bordel !), tandis qu’Audi redistribuait les cartes avec son A8 et son coup de crayon si classique et discret, mais qui faisait son effet.

Cela n’a pas empêché la Mercos de connaitre le succès auprès des forains, des ministres et diplomates africains, des rappeurs et dealers US et des différents dictateurs du globe. Un tel gabarit, usant et abusant des codes stylistiques si chers à la marque, fit de la Mercedes Classe S l’engin idéal pour passer inaperçu…

Elle sera tout de même victime de son ostentation et de son manque de discrétion, et verra sa côté dégringoler rapidement, si bien qu’aujourd’hui, ce vaisseau de la route se touche au même prix qu’une Twingo d’occase. Quasiment indestructible, d’une fiabilité digne d’un Caterpillar et offrant un équipement de limousine… Seuls ses moteurs plutôt gourmands et un poids qui vous obligerait presque à passer le poids lourds pour transporter 4 passagers et leurs bagages !

A part ça, elle retrouve un second souffle grâce au V.I.P puisqu’elle se plie à la perfection à un traitement low & slow… & class ! Un jeu de jantes MAE en 19′ et 4 ressorts courts et le tour est joué ! Et ça marche plutôt pas mal…

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