Quand on parle de Touring Car, on pense illico aux pilotes anglais qui se fightaient pare-choc contre pare-choc en BTCC. Ou encore le DTM et ses caisses plus bestiales qu’un proto échappé des Hunaudières. Mais on oublie que de l’autre côté des Alpes, nos voisins italiens ont aussi eu un championnat qui n’avait rien à envier aux autres… et a été le terrain de jeu d’une certaine Alfa Romeo 155 !

Hillclimb Monster : Alfa Romeo 155 D2 SuperTurismo... Mamma mia ! 9

Le sport auto coule dans l’ADN des Alfa. C’est gravé dans la Mozzarella ! Une Alfa, même si elle rouille et que seul un exorciste peut la réparer, ça doit user ses pneus sur le bitume des circuits. Et même si aujourd’hui, le coeur sportif a presque déserté les pistes, si ce n’est comme sponsor officiel de Sauber en F1 (Oui, le V6 sous l’capot, c’est bien le Ferrari), Alfa Romeo possède quand même l’un des plus beaux palmarès du sport auto… Mais attention, dans une société où tout va à 200 à l’heure, quand tu ne coures plus et que tu ne gagnes plus, tu n’existes plus !

Il faudrait que chez Fiat, on fasse un peu le ménage dans les stratégies sportives des marques, car laisser tout le gâteau à l’ogre Ferrari, ça n’aide pas les autres marques… le passé c’est bien, mais avec le temps, il s’efface ! Enfin, j’dis ça, j’dis rien… 

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Il n’empêche qu’il y a encore quelques années, les Alfa commercialisées avaient quasiment toutes leur clone vidé, arceauté, shooté et homologué dans une ou plusieurs séries nationales et internationales. La 155 n’y a pas échappée… elle s’est même illustrée, notamment en ITC et DTM. Mais ça on l’a déjà vu ici ou … Mais si la plupart des alfistes perdent la maitrise de leur sphincter dès qu’on parle de Busso, on peut aussi compter sur le 4 pattes 2.0l Twinspark (Double allumage… 2 bougies par cylindre) qui a eu lui aussi, une carrière émérite. 

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C’est lui qu’on retrouve ici, puisqu’il a servi à homologuer la 155 dans les championnats de tourisme qui n’autorisaient que les 4 cylindres de 2.0l (Ca tombe bien quand même !). Développé par Alfa Corse et construit par Abarth, le gazier tournait à 9000 trs pour envoyer 310 ch aux roues avant. Avec 950 kg de tôle, il donnait des ailes à la berline italienne qui hurlait autant que ce qu’elle suçait le bitume. Bien entendu, les rivales étaient du même level, mais l’Alfa allait quand même s’imposer chez elle en 92. 

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Du coup, revoir cette 155 ne peut nous faire regretter que l’absence de la Giulia. Allez, enjoy…

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