Quand Pierre m’a envoyé les photos de cette puce, il m’a demandé si ça pouvait m’intéresser pour un article sur De l’essence dans mes veines. Je reconnais, j’aime bien la Miata, surtout que l’une d’entre elles a couché dans mon garage pendant un petit moment. Puis il m’a précisé que son capot cachait un truc un peu spécial… Hé, je veux qu’elle va poser ses fesses ici !

Cette MX5, on dirait une de ces étudiantes nippones qui jouent aux petites filles coincées, en aguichant les vieux pervers à coup de mini jupe à carreaux, chemisier et chaussettes blanches sur chaussures cirées avec les couettes et le sourire prude ! La Miata qui arrive c’est kif kif… Elle mise sur sa bouille craquante, son gabarit de puce, son bloc d’origine qui n’est autre que le vaillant 1.6 l de 90 ch, qui suffit tout juste à lui remuer le cul malgré ses 900 et quelques kilos !

Physiquement, elle y va de la panoplie… Déjà un rouge qui aguiche la rétine ! Puis les fender flares qui donnent du muscle et couvrent tout juste des Rota RKR en 8×15′ ET 0… Ouais, ça sort un chouilla ! Elle continue avec des rétros racing et un pare choc aéré. 

Dans l’habitacle, elle ne s’arrête pas de chauffer son entourage gentiment… 1/2 arceau TR Lane, sonde/mano de température d’huile, baquets Sparco, volant Momo cuir-bois, harnais Sabelt 4 points… On se dit que pour 90 ch, notre homme est plutôt prévoyant ! 

Alors on lève la jupe, et la petite continue de nous en mettre plein les yeux ! Déjà on tombe sur le kit gros freins Willwood avec étriers 4 pistons et disques de 11′ à l’arrière et aussi à l’avant, où ils sont montés sur bol alu. Le tout alimenté par des durites aviations ! Sa race, de quoi laisser la trace des incisives sur le volant ! 

Mais ce n’est pas fini… les silent blocs à l’avant, à l’arrière, supérieurs, inférieurs, postérieurs, intérieurs, aviateurs, de couleurs et même pas peur… sont passés au polyuréthane  de chez I.L Motorsport. Les barres stab’ sont signées Flyin’ Miata, une barre anti rapprochement supérieure avant rigidifie un peu l’ensemble et les liaisons sont confiées à des combinés filetés Tein Super Street. Ha ouais, vous aussi vous vous dites que le truc semble un peu sous motorisé ?

Un silencieux MX5 Parts et une ligne home made en 2’5 nous font alors soulever le capot ! Et là, la coquine nous montre ce qu’elle cachait dans la culotte ! Un escargot Garrett GT2560R avec tous ses potes… le collecteur, les injecteurs 700cc, le gros intercooler, tous les capteurs, l’ECU, le faisceau, le filtre à air perf, la dump et la downpipe… Du coup, on comprend mieux le boost controler dans l’habitacle et tout cet attirail… 

Du coup, l’usine à gaz fait un bond à environ 170 ch pour un couple qui monte à 25 Mkg. Forcément, avec les 950 kg de la petite aguicheuse, et les roues arrières qui poussent, ça doit être joueur, remuer des fesses comme une étudiante en médecine en pleine soirée de fin d’année ! 

En tout cas, cette Miata est parfaite… La gueule d’origine est respectée, et gagne juste ce qu’il faut en muscle. Le châssis optimisé, pour encaisser le surplus de watts et les salves du turbo… Sans en faire une savonnette à bitume totalement dépassée ! Bref, un jouet pour grand garçon ! On finit même par se demander pourquoi Mazda n’y a pas pensé.

Voilà encore une fois, une article formidable, écrit par un mec hyper doué… un peu trop peut être (Spéciale dédicace aux hatters… Je vous aime !) ! Même s’il peine à arriver au level de la MX5 d’Anthony superbement shootée par un Pierre plein de talent… d’ailleurs, comme d’hab, allez vous rincer l’oeil sur sa page 😉

En cette Miata, c’est vraiment un sacré aguicheuse !

© Pierre DVP Photographics