Ah je vous vois déjà venir avec vos gros sabots ! Gneugneuu, voiture sans permis, gneugneuuu c’est moche, gneugneuuu ça avance pas. Or tous ceux qui ont un jour conduit une vous le diront, la Seicento Sporting Abarth c’est l’éclate ! On se surprend même à kiffer conduire avec un modèle de base. Et celle de Juanito à un petit quelque chose en plus…
Que vous conduisiez une Mini, Smart Roadster, Suzuki Cappucino, Panda 100 HP (ouais fallait quand même que je place la mienne !), Cinquecento, Yaris TS ou que sais-je encore ?! Vous savez de quoi je parle. À force de courir après la puissance, on en finirait par oublier une chose fondamentale : Le plaisir. Le plaisir ne se compte pas en nombre de chevaux, ni en 0 à 100. Le plaisir c’est juste la taille de la banane que tu as entre les deux oreilles quand tu conduis une voiture.
Et ça, croyez le ou non, bon nombre de petites voitures avec des petits moulins inférieurs à 100 chevaux vous fileront bien plus la banane que d’autres largement plus puissantes. Mais pour ça il faut accepter d’en avoir une petite…
Et ça, Juanito l’a bien compris. En bon fan d’Italiennes il a possédé pas mal de petites Italiennes qui filent la banane. 2 Cinquecento Sporting, Panda 100HP, une Fiat 126, Abarth 500, Punto Abarth… D’ailleurs je le côtoie depuis un certain temps sur un certain nombre de pages dédiées aux Fiat, mais j’étais loin de me douter qu’il avait cette petite pépite au fond de son garage.
Et cette pépite c’est une véritable Seicento Sporting Abarth. D’origine cette cacahuète d’à peine plus de 800 kg se compose d’un kit carrosserie spécifique, de jantes en 14 munies de cales de 10 à l’avant, d’une boite courte et d’un phénoménal 1.1 de 54 chevaux ! (On ne rigole pas. Souvenez-vous, la banane…) La caisse idéale pour un jeune conducteur. Et ça tombe bien, parce que c’est justement sa première voiture qu’il a acquise en 2013. Difficile à croire en voyant les photos qu’elle était bonne pour la casse quand il l’a achetée.
Après avoir entamé une petite remise en état pour pouvoir rouler avec, il a vite été tenté par quelques modifs. Extérieurement, la Sei’ a été entièrement refaite et repeinte dans son Rosso Starter d’origine. Les logos ont été remplacés, une lame noire a été rajoutée à l’avant assortie aux rétros, la malle est lissée tandis que l’antenne radio a disparu et les clignos passent en blanc. Beaucoup de petits détails en somme, mais cela fait toute la différence ! La caisse est rabaissée de 50mm et 40mm à l’arrière grâce à des amortisseurs et ressorts courts Apex. Les jantes Kerscher Calypso sont chaussées en 195×45/14.
A l’intérieur, l’arrière est vidé et Juanito (que je remercie pour les photos) est en train de fabriquer un plancher plat. Des semi baquets prennent place à l’avant tandis que le volant d’origine est remplacé par un tulipé de chez GT2i. Toujours dans le détail, les pares soleil ainsi que poignées de maintien proviennent d’une Cinquecento car ils sont noirs, et non gris comme dans la Sei.
Coté moteur, après avoir roulé pendant un temps avec un 1.2 turbo de 150 ch (Ah la ça rigole moins déjà), Juanito a décidé de revenir sur une prépa atmo un peu plus en accord avec l’esprit de l’auto. De base Le moteur est un 1.2 monopoint de Punto. A cela ont été ajoutés une pipe d’admission et rampe d’injecteurs de Fiat Palio 1.2 75ch, des injecteurs de Punto GT, une admission carbone Dexcraft, un collecteur no name, une ligne inox sur mesure de chez MF Performance et un silencieux Ulter Sport. Pour gérer tout ça, un faisceau Magnecor alimente une gestion programmable Sybele C5.
La Seicento Sporting Abarth avait été décriée à sa sortie, disant qu’elle n’arrivait pas à la cheville de sa petite sœur Cinquecento et qu’elle aurait mérité 10 chevaux de plus pour être parfaite… Et bien je pense qu’on a là la Seicento parfaite. Avec 70 ch, 121Nm et 770 kg sur la balance, c’est sans conteste un jouet qui vous filera une banane monstrueuse. Et mon petit doigt me dit que la préparation n’est pas terminée. Et voila, j’ai encore envie d’aller consulter les petites annonces moi…
©Juanito
