Oui, elle est connue cette vidéo, au même titre que Vatanen et sa 405 T16 à Pikes Peak ou Laffite au Mas du Clos avec la F40 LM… Mais ce n’est pas une raison pour ne pas les poster, bien au contraire. Elles font parties du patrimoine, celles qui ont fait que la passion de l’auto est ce qu’elle est, car on peut ne pas aimer la F1, celle là, elle ne laisse personne indifférent. Surtout un pôle de Senna à Monaco !
Sans dénigrer la F1 actuelle, qui reste une vitrine de technologie et de performance, mais à l’époque, le pilotage avait probablement plus d’importance, le freinage, les passages de vitesses, la gestion de l’accélérateur qui se payait cash, la trajectoire, la gestion des pneumatiques… Depuis, l’électronique rend leurs performances peut être plus « banales ». Reconnaissons qu’il est difficile de s’imaginer sans réellement savoir, car une F1 reste une F1, où les sens doivent être affutés, sans tomber dans le piège entre l’opinion et le jugement, la frontière entre les 2 étant souvent vite dépassée. Il n’empêche qu’aujourd’hui encore, le talent, le don, et le « taux de couilles » font toujours la différence. Mais c’est vrai que, la technologie aidant, un pilote « moyen » au volant d’une excellente voiture fera plus d’éclats, qu’un très bon pilote dans une voiture ratée ! Certains s’en sont rendus compte à leur dépend, surtout celui de leurs carrières ! Le sport auto est devenu une intelligente répartition entre performance, stratégie et business. A l’époque les codes étaient grosso modo les mêmes, mis à part que, sans aucune aide, le pilotage tenait une proportion dominante dans la performance.
Et parmi eux Senna, qu’on aime l’homme ou pas, reste au Panthéon des pilotes. Finalement il avait en lui ce qui fait la différence entre les bons, les champions, et ceux qui sont rentrés dans la légende.
Cette pole position sur le technique circuit de Monaco a contribué à cette légende. A revoir sans aucune modération…