Le style Bosozoku… Des extra-terrestres totalement excentriques qui n’ont pour seul but, celui de se faire remarquer. Pour cela, leurs caisses sont transformées en engins sortis tout droit des mangas pendant que la mécanique se doit de faire le maximum de bruit possible… 

Et bien tout cela n’est pas foncièrement exact….

Actifs dans les années 70 et 80, les Bosozoku étaient des gangs de motards, de vrais dangers de la route. Des petites frappes qui annonçaient leur arrivée par le bruit que faisaient leurs machines transformées, en respectant un code vestimentaire tout aussi délirant que leurs engins. Certains ont dérivés sur les 4 roues, en transformant leurs caisses de la même façon.

Avec le temps, il s’est devenu en style à part entière, tout en s’assagissant. Il n’était plus obligé de violer des vieilles, braquer des Pokemon et manger des chats pour revendiquer son appartenance aux Bosozoku. Tous les Hells Angels roulent en Harley, mais tous ceux qui roulent en Harley ne sont pas des Hells Angels. Voyez la nuance ?

Du coup, on généralise aujourd’hui ce style, alors qu’il porte son propre nom, le « Kyu-Sha style ». Le principe du Kyu-Sha est tout simplement de regrouper tous les styles qui sont extravagants. Les résultats semblent similaires, alors que les inspirations sont différentes… La base doit être une old-school, qui ensuite peut s’inspirer des caisses de courses japonaises d’époque, des voitures de manga ou des séries télé, des super-silhouettes, du restomod,… Mais rien n’empêche de mélanger tout ça ! Ouais, un sacré bordel, mais les aficionados s’y retrouvent facilement.

Le résultat est toujours impressionnant, hallucinant, et totalement décalé ! Les échappement s’élèvent dans les cieux, les ailes sont larges, les spoilers frottent le sol, les ailerons énormes, les jantes, au contraire, jouent de diamètres modestes mais se rattrapent sur les déports. Les couleurs sont aussi sobres que les intérieurs flashys en velour, moquette ou skaï mauve, rose, bleu turquoise ou jaune poussin !

On peut faire un parallèle avec notre tuning national, mis à part que le Bosozoku, ou Kyu-Sha, reste dicté par des codes et des règles comme seuls les japonais savent faire et respecter ! Alors que le tuning c’est du no-limit, no rules… et no style !

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