Les 90’s ont vu la naissance des supercars. Des monstres routiers tout juste civilisés, qui répondaient avant tout aux contraintes des réglementations pour courir en GT. Une mode qui a vu débarquer des engins tout juste exploitable sur route ouverte, mais qui se lâchaient sur la piste en BPR… Souvenirs !
Le BPR est né de l’initiative de 3 passionnés de supercars (Ils lui ont donné leurs initiales d’ailleurs !), férus de l’esprit des gentlemen drivers, Stephane Ratel, Patrick Peter et Jürgen Barth.
L’idée était de séduire les gentlemen drivers pour remplir un plateau passionné et passionnant. En parallèle, les conditions d’homologation des voitures imposaient des versions routières pas trop éloignées de celles qui allaient limer les tracés internationaux. L’utile et l’agréable !
Forcément, pendant que Ferrari alignait sa F40 ainsi que ses 355 et 348 LM, McLaren en faisait de même avec la F1, les autres constructeurs s’engouffrèrent dans la brèche… Porsche bien sûr avec ses GT1, GT2 et RSR, Lotus Esprit, Jaguar XJ220, Callaway Corvette, Marcos LM600, Dodge Viper, Alpine A610, Venturi 600LM, VBM 4000 (Une Ford GT qui n’avait pas le droit de s’appeler Ford GT !) même Morgan osait la Plus 8…
Bref, vous l’aurez compris, victime de son succès, la formule, pensée semi-amateur, séduit les constructeurs et les pilotes pros… Les budgets s’envolent et la série implose au terme de sa 3ème saison ! Laissant un héritage indélébile…
En 97, la série évolue, passe sous le giron de la FIA et se professionnalise, perdant une partie de son charme. Le FIA GT voit le jour et seul Stéphane Ratel en prendra les reines.
Maintenant, si vous voulez savoir qui a remporté l’édition 96 des 4h de Spa en BPR, c’est en dessous que ça se passe…