Lorsqu’on recherche une familiale gavée de testostérone, on a quand même l’embarra du choix. Entre les japonaises turbalisées, les allemandes énervées et les françaises « dcisées »… oups, désolé ! Bref, rien n’empêche de passer pour un parfait père de famille et de pouvoir s’offrir une spéciale chronométrée entre le boulot et l’école pour aller chercher les petits. Et la Mazda 6 MPS, elle rajoute l’exclusivité.
Parce que vous croiserez plus facilement une Ferrari rose, ornées de néons avec un intérieur léopard qu’une Mazda 6 MPS. La marque d’Hiroshima a du en vendre 12 en tout et pour tout ! Allez, j’exagère un peu… elle en a vendu 23 !
Bon, plus sérieusement, la berline proposait un dessin magnifique, équilibre parfait entre sobriété, classe et sportivité. Une fois badgée MPS, elle gagnait en muscle et offrait une vraie personnalité ! Mais voilà, allez comprendre pourquoi, elle n’a pas réussi à faire la différence face à ses rivales, que ce soit Mitsu Evo et Impreza STi qui jouissaient d’une image sportive sans faille, ou les allemandes plus chères, mais avec un logo plus prestigieux en terme d’image.
Débarquer en BMW 330i ou Audi S4, c’était plus glorifiant qu’en 6 MPS. Pourtant, son capot cachait un 4 pattes 2.3l turbo de 260 ch pour une transmission intégrale qui lui offrait efficacité et sécurité. Mais voilà, dire qu’on a un Mazda 6 MPS c’était un peu comme annoncer avoir la syphilis !
Aujourd’hui, elle est parfaite pour rouler différent, dans un engin performant, bien équipé et avec de la gueule. Puis éventuellement, elle se prête parfaitement à une cure de pompélup. Des coilovers (ou un jeu d’airbags) pour la rapprocher du bitume, une ligne histoire de laisser chanter le 2.3 l, un set de roues, et vous passerez du statut « engin rare » à celui d' »engin rare et exclusif »…
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