Présentée en 1971 au salon de Genève, la Ferrari 365 GTC/4 s’est retrouvée un peu le cul entre 2 chaises. Deux sacrées belles chaises quand même ! En l’occurrence la 365 GT 2+2 et la 365 GTB/4…
Une seule lettre dans son appellation la sépare de sa frangine 365 GTB/4 et pour cause ! Elle reprend le même châssis ainsi que le même bloc moteur que sa frangine. Mais tous deux ont été modifiés pour assurer une utilisation plus GT.
Le châssis est rallongé de 10 cm histoire de laisser un peu de place aux jambes pour les passagers arrière (c’est chez Auto-Moto qu’ils vont être contents !) tandis que le V12 Colombo est dégonflé à 340cv.
Un peu moins sage que sa grande sœur 365 GT 2+2, elle abandonne les phares ronds pour des pop-ups, l’option indispensable pour tout kéké qui se respecte dans les seventies !
La 365 GTC/4 inaugure malheureusement aussi avec plus ou moins de réussite les pare chocs en plastoc, obligatoires pour les U.S.A., que pas mal de propriétaires repeindront couleur carrosserie. Et on les comprend ! Heureusement qu’elle se rattrape de 3/4 arrière, avec ses formes arrondies, effilées et équilibrées… Splendide ! (Quand je parle design ça fait faux un peu non ?)
Que dire de plus ? 505 exemplaires, 2 ans de production… Ben non, toutes les Ferrari n’ont pas une histoire exceptionnelle ! Aujourd’hui elle doit valoir à peine un demi-million de dollars. Oh la nuuuuuuulle !
Hoooo La nulle !
Très amicalement votre cette caisse. Gros coup de cœur pour le coup