Elle reste comme la seule et unique victoire de BMW dans la Sarthe. Bien entendu, chaque participant aux 24h cherche à y monter sur la plus haute marche du podium, au moins celle de sa classe. Mis à part qu’en 99, la concurrence est rude et armée, au point de faire passer la V12 LMR pour un engin plutôt rustique. Et puis…
Et puis ils l’ont eu dans le baba… oui, baba c’est bien aussi ! Pendant que les favoris abandonnaient ou essuyaient des problèmes techniques, la BMW V12 LMR enchainait les tours propres et sans faiblir. Les Mercedes CLR out, les Toyota GT One victimes d’avaries, les Audi R8R à la traine et R8C en manque de fiabilité, des Courage défaillantes ainsi que des Nissan R391 et Ferrari 333 SP à la ramasse, et c’est BMW qui tenait bon jusqu’aux 2 tours d’horloge.
Née en 98, la BMW V12 LM affichait vite un manque de performances. Pourtant, son châssis coque était conçu en collaboration avec Williams, et son V12 avait déjà fait ses preuves dans la McLaren F1. Il n’empêche que BMW décide de revoir la copie pour la saison 99. La LM devient LMR, mais surtout, l’aéro est retravaillée et peaufinée. La ligne est basse, la trainée est diminuée, pendant que le refroidissement est optimisé. Le pilote ne peut compter sur aucune aide, comme Van Damne, c’est du full contact… avec la route (J’ai honte !).
Alors ça ne suffira pas à remporter le moindre titre qui reviendra, mais elle s’imposera au Mans… et comme on retient plus facilement une victoire au Mans qu’un titre mondial (Si, demandez à Toyota !), l’objectif était atteint…
Surtout qu’il y avait pas, plus de championnat du monde d’endurance à cette époque!!!