Un jour, j’ai discuté avec un béhèmiste… Ouais, j’étais en pleine analyse psychologique pour essayer de savoir comment ça fonctionne entre leurs oreilles. Je reconnais qu’il a été délicat de sortir une quelconque conclusion puisqu’il cessé de baver en disant « 6 en ligne », « 6 en ligne »… Ouais, il parait que pour mériter le logo et le nom BMW, il faut absolument un 6 en ligne. Du coup, la E36 STW, c’est une vraie Béhème ?!
Et la M3 E30, avec son 4 pattes le plus titré et victorieux de la marque ? Alors je veux bien, BMW est rentré dans la cour des grands et a marqué les esprits avec son célébrissime M88, le 6 en ligne des M1, M635csi et M5 E28. Il y a ensuite eu le S50, le 6 en ligne des M3 e36. Donc même si chez BMW, la culture des 6 en ligne est aussi importante que celle des propulsions caractérielles, il ne faut pas non plus oublier les autres blocs qui ont contribué à l’histoire de la marque.
Déjà le S14, le 4 cylindres des M3 E30… le moteur qui a rapporté le plus de victoires à la marque. Sans oublier les V8 et V10, notamment des M5 E39 et E60, ainsi que le S70, le V12 de la 850 Csi (Dont celui du proto M8 servira finalement à la McLaren F1). Donc oui, chez BMW, finalement, on sait faire des moteurs, qu’ils aient 4, 6, 8, 10 ou 12 cylindres !
Voilà, tout ça pour en arriver à ces BMW E36 qui ont taquiné l’asphalte du STW, une série qui a existé le temps de 6 saisons, de 94 à 99, censée remplacer le DTM en devenant une sorte de Super Tourisme européen, mais super avec la cape rouge et le slip par dessus le collant ! 6 saisons qui n’ont fait exploser les budgets et qui s’est finalement essoufflée… comme souvent d’ailleurs, dès que le pognon prend le dessus sur le sport et le show. Finalement la série s’est scindée en 2… Le DTM d’un côté avec les constructeurs qui ont pu continuer leur course à l’armement, et l’ADAC de l’autre, plus adapté aux teams privées avec des budgets limités.
Il n’empêche que sur ces 6 saisons, BMW en a remportées 3 (2 pour Audi et une pour Peugeot ) avec la E36. Calé sur le nouveau règlement FIA Supertourisme Classe 2, la berline embarquait un 4 cylindres 2 litres, en fait un S14 ramené à 2.0l… On ne change pas un moteur qui gagne ! Avec 300 ch en mode atmo, perchés à presque 10.000 trs, y’avait de quoi secouer la Béhème et par la même occasion, la faire monter sur la plus haute marche du podium…
Enjoy…
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