La Renault R5 Maxi Turbo fait partie de ces caisses dont la réputation n’est plus à faire, et bien au delà de nos contrées. D’ailleurs certains British en bons fans de petites voitures françaises (probablement plus que nous d’ailleurs !), ne s’y sont pas trompés ! En voila un exemplaire restauré au poil de uc’ !
La R5 Turbo fait partie des caisses qui m’ont fait rêver étant petit. Ma mère en avait une… Non pas une Turbo 2, mais un modèle de base qui a terminé sa vie sur le toit après un virage mal négocié par ma frangine un jour de givre. (C’est ça raconte nous ta vie ! On s’en balek !). Imaginez le même virage avec une Maxi ! Elle se serait probablement mise sur la lune !
Alors avant de me faire jeter des cailloux par les fans de Renault, non la Maxi Turbo qui illustre cet article n’est pas une vraie Maxi. Puisque les seules vraies Maxi ont été commercialisées à seulement 20 exemplaires, toutes en blanc nacré, dont la plupart ont servi de donneuses d’organes aux officielles engagées en rallye, notamment celle de notre Jeannot Ragnotti national. Ouf ! C’est pas passé loin !
Mais même si ce n’est pas une vrai, ça n’enlève rien à la qualité de restauration de celle-ci ! C’est la que la patte anglaise entre en scène. Tout est présent pour en faire une parfaite réplique avec un petit je-ne-sais-quoi de pompelup. Les vitres teintées en jaune et les jantes (dont je n’arrive pas à retrouver la provenance), apportent ce petit truc en plus à la remise en état déjà parfaite de la petite Renault.
Toujours est-il que les appendices de la Maxi sont bien présents. Les 6 gros phares ronds dont deux intégrés au capot sont bien la tels le groin d’un cochon de lait en train de tourner sur une broche. D’ailleurs le Stade de France a appelé, ils voudraient les récupérer. Y’a match samedi !
Le becquet de hayon quant à lui est plus la pour la déco, car celui de la vraie Maxi était fonctionnel et ajouré sur les cotés pour apporter de l’air frais au 4 cylindres turbo de 305 cv. Notre modèle du jour quant à lui se « contente » du Cléon fonte d’origine dont la puissance à été poussée à 220cv.
Pour la petite histoire, cette auto avait été restaurée en 2005 pour le batteur du groupe Travis, qui finalement n’en a jamais pris possession. Genre le mec à oublié sa chemise au pressing quoi. Martin le nouveau proprio en a pris possession en 2011. Il à juste passé de grosses heures de detailing pour corriger la peinture et fait refaire la suspension et en avant !
Bon du coup vous la prenez cette vraie fausse Maxi ou pas ?
©Tony & Carmen Matthews via Superfly.com
