Une Mazda MX5, c’est mignon, gentil. C’est fait pour rouler les cheveux au vent, avec un bloc pétillant et un châssis joueur pour en faire une sportive amusante. Eh bien avec celle qui arrive, oubliez tout ça. Avec elle, c’est plutôt RKO et distribution de déhanchés aussi violents que percutants…
Avec la Mazda MX5, c’est la révolution chez les roadster. Mais chez Mazda, on a compris que le plaisir de conduite passe avant tout par une équation assez logique. Une bonne bouille, un poids contenu, un moteur pétillant et de la simplicité pour rimer avec fiabilité. Voilà, c’était pas compliqué… Les anglais ont marqué l’essai, les japonais l’ont transformé. Et pas qu’un peu puisque la MX5 est devenue le roadster le plus vendu de l’histoire.
Forcément, avec un tel pedigree, la MX5 en a vu de toutes les couleurs. Drift, greffe de turbo, airride, swap, la Mimix a su se prêter à tous les délires mécaniques dont certains ont déjà posé leurs roues sur DLEDMV. Et avec celle qui va vous titiller la rétine, l’histoire n’est pas prête de s’arrêter.
C’est en 2016 que cette MX5 de 92 a troqué sa robe d’origine contre le kimono (héé, elle a mis le kimono !) et perdre une bonne partie de sa bonne bouille pour passer en mode serial killer. Avant d’en arriver là, elle a été mise à tôle, refaite et repeinte en argent et violet. Un treillis tubulaire fait maintenant office d’arceau et de renfort. Les ailes ont pris du muscle, l’avant intègre une lame et des canards latéraux. A l’arrière le pare choc est licencié et une lame fait office de longue queue avant d’être surplombée d’un aileron XXL réglable APR Performance. Le pare-brise est lui aussi aux abonnés absents, remplacé par un saute vent en carbone qui permet de protéger la planche de bord qui accueille une belle collection de manos et un compte tour AutoMeter.
En étant dans le cockpit, on note bien entendu que seul le minimuum syndical a été conservé. Plus de moquette et de gadgets électriques. On y trouve un baquet Kirkey, des harnais Schroth Recing à 5 points, un volant Sparco, un levier de vitesse alu réalisé sur mesure, une platine carbone avec les commutateur, le répartiteur de freinage, un extincteur, un coupe circuit et sur le tunnel central, un accumulateur d’huile Accusump qui permet une lubrification du moteur dès le démarrage. A la place du passager, on retrouve la batterie, la pompe et le radiateur d’huile de boite.
Il s’agit d’une Tremec TRX à 5 rapports manu’ associée à un Torsen. De l’autre côté de l’embrayage renforcé, on retrouve un volant moteur allégé mais surtout, un V8 Ford 302ci (4.9l) forgé et stroké en 331ci (5.4l). Bielles Carillo, pistons Mahle, culasses alu Edelbrock, arbres à cames Ford Motorsport, papillons individuels Speedmaster, radia alu, injection gros débit, gestion ElectroMorice, ligne inox sur mesure… tout l’bazar nécessaire pour faire passer le 8 gamelles de 218 à 390 ch. Avec 900 kg sur la balance, faut croire que la bestiole doit envoyer du lourd.
Pour les faire passer au sol – et y rester – le roadster énervé est maintenu par de nouveaux triangles avec amortisseurs AFCO et ressorts tarés sur mesure. Barres antiroulis et barres stab’ ont pris du grade. Tout est réglable en 3D et en dureté. Le freinage est confié à du Wilwood (c’est vraiment LA marque de freinage aux US, on la croise sur quasiment tous les projets !) avec des disques mordus par des étriers 6 pistons devant et 4 pistons derrière. Des jantes Jongbloed Racing enrobées de slicks Hoosier Racing en 275/35 et 295/35 se chargent du grip.
Depuis sa prépa, c’te Mazda MX5 lime l’asphalte en SCCA, SOVERN, SVRA, CCSC et NHA ! Autant vous dire que l’gars n’a pas fait ça pour devenir champion du monde de la sieste. En tout cas, c’est un plaisir de la voir évoluer, d’ailleurs, j’vous ai trouvé une vidéo en action sur Laguna Seca. Ah ils sont sympas sur DLEDMV !
Sensass’, ce qui prouve que ces championnats circuit américains placent bien le « fun » comme valeur première, comme dit dans l’un de vos prétendants articles.
Malgré la qualité de réalisation est bien là, comme quoi on peut combiner « divertissement », performance et sécurité. Une vraie leçon dont beaucoup devrai s’inspirer.
Merci pour la vidéo comme sur les articles de vos débuts, ça manque souvent. Continuez ainsi!!!
Sensass’, ce qui prouve que ces championnats circuit américains placent bien le « fun » comme valeur première, comme dit dans l’un de vos prétendants articles.
Malgré la qualité de réalisation est bien là, comme quoi on peut combiner « divertissement », performance et sécurité. Une vraie leçon dont beaucoup devrai s’inspirer.
Merci pour la vidéo comme sur les articles de vos débuts, ça manque souvent. Continuez ainsi!!!