Paquebot par la taille, mais quelle drôle d’idée. Qu’est t’il passé par la tête d’AMG ? A une époque ou on ne jurait que par le « light is right », AMG a préféré se la jouer à l’opposé. Finalement ça a marché, puisqu’on ne l’a pas oubliée ! Et AMG a bien grandi depuis…

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Avant il faut juste faire un petit flash back jusqu’aux 24h du Mans de 1955. La 300 SL officielle du français Pierre Levegh, heurte un muret, s’envole, et fini sa course en flamme dans le public. 80 passionnés y perdront la vie ! Mercedes retire ses voitures et se retire alors tous ses engagements en course. Plus aucune voiture à l’étoile ne foulera un circuit dorénavant. Quelques années plus tard, l’ingénieur Erich Waxenberger, féru de compétition auto, ne comprend pas que le directoire reste aussi catégorique. En 68, il arrive à obtenir le feu vert de la marque pour une inscription lointaine et très peu médiatisée. Il n’en faut pas plus à notre homme pour y engager une 300 SEL 6,3 aux 6h de Macao. Il en prendra lui même le volant, malgré le refus de ses supérieurs et… remportera l’épreuve ! Quand Daimler Benz appris la victoire, de la berline, aux mains de l’ingénieur, le responsable technique du directoire, décida de doubler la prime que venait de remporter le pilote – ingénieur. Pour l’histoire, Erich Waxenberger devint plus tard le directeur du département Motorsport du constructeur.

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Quoiqu’il en soit, le directoire, ne céda pas. La voiture usa ses slicks lors d’essais ou de séance privé sur des circuits européen. Mais aucun engagement officiel. Waxenberger et son supérieur hiérarchique Ulhenhaut eurent alors une idée. Si Mercedes se refusait d’engager toute voiture, ils allaient chercher un partenaire qui le ferait pour eux. Ils fournirent alors 2 voitures, à une jeune officine, créée par 2 anciens ingénieurs de la maison, AMG. Grosse, et lourde, il fallait ravitailler plus que les concurrents. Et elle bouffait ses trains de pneus à vitesse grand V. Mais sa puissance faisait le reste, et elle remontait son retard avec facilité. Elle fit quelques podiums en championnat d’Europe des voitures de tourisme, certains aux mains d’un illustre inconnu, Enrico… Qui n’était autre que le pseudo choisi par Waxenberger lorsqu’il courrait !

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1971, AMG engage une 300 SEL aux 24h de Spa. Le moteur est porté à 6,8 l, développe 428 ch pour un couple camionesque de plus de 600 Nm… Capable de taquiner les 300 km/h la grosse berline remportera la victoire de classe, mais finira 2ème au général. De quoi faire rentrer le « Cochon Rouge », son adorable surnom (!), dans la légende. Elle devait son surnom par son aspect esthétique, mais surtout par les borborygmes et les déflagrations que lançait son énorme V8.

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Sa carrière fut stoppée nette dès la saison suivante, la FIA limitant la cylindrée à 5.0 l. Petite anecdote, l’une des 300 SEL 6.8 AMG fut rachetée par le service armement de Matra qui s’en servit pour effectuer des mesures d’atterrissages pour ses chasseurs à réaction.

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Vous voilà donc « presque » incollable sur la célèbre et impressionnante Mercedes 300 SEL 6,8 AMG qui est rentrée au panthéon des engins qui ont marqué l’histoire de l’automobile !

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