D’habitude, ce genre d’article sur « De l’essence dans mes veines » n’attire que les purs et durs. Ceux qui aiment la bagnole avec un grand B, même quand elle était en noir et blanc. En même temps quel blog peut passer d’une BMW airride à l’histoire d’une Aston Martin en passant par une 911 outlaw ou Jean Pierre Beltoise en Matra sur Montlhéry ?
Ca se passait en 1966. A l’époque, les couleurs étaient au nombre de 2… le noir et le blanc ! Et en 1966, pour rouler vite en monoplace, fallait les avoir solidement attachées quand même !
La sécurité se limitait à un casque bol et des lunettes. Les monoplaces ne connaissaient pas encore les coques de survie. Les pneus s’apparentaient à ceux d’une bonne berline actuelle. Ce qui n’empêchait pas les pilotes de souder la pédale de droite au plancher.
C’est le cas de Jean Pierre Beltoise qui dompte sa Matra MS5. Coque alu, bloc Ford Cosworth ou BRM, ce petit 4 pattes d’1.0 l suffisait à donner des ailes à la frêle monoplace. Elle confirmera l’arrivée de Matra en sport auto, et permettra à la marque de se lancer en F1. Car comme le disait Jean-Luc Lagardère : « La Formule 3 pour apprendre, la formule 2 pour s’aguerrir, la formule 1 pour s’imposer ».
© wrctube & signatures éventuelles – La photo de titre est une Matra MS7 aux mains de Jacky Ickx
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Je viens de publier l’histoire de la F2 de 72 à 75. Je prépare celle de 67 à 71.
Je cherche des photos pour la période 1964-1966.
Pouvez-vous m’aider ?