Pourquoi faire simple quand on peut bien s’faire chier ?! En tout cas, chez Mazda entre ses sportives et le code de ses rotatifs, si vous n’avez pas une maitrise sur Jpcar, vous vous y comprendrez autant qu’en lisant un article sur les différentes techniques du point de croix ! Il n’empêche que la Mazda RX7 qui débarque, elle chasse le chrono à Bathurst… avec 680 ch !
Une frêle Mazda RX7 SA22C ou FB, comprenez par là, la 1ère du nom. D’origine, elle misait plus sur son gabarit réduit et son poids contenu plus que sur sa puissance. En effet, sous le capot, ça ira de 100 ch en atmo jusqu’à 165 ch en turbo. Bon, nous sommes au début des 80’s et pour l’époque, ça permettait d’aller chatouiller les Porsche 924 et les sportives européennes genre BMW 323i, Ford Capri, Alfa GTV… surtout que la petite japonaise dépasse tout juste les 1100 kg et offre un châssis parfaitement équilibré et vivant. Mais voilà, la Mazda offre une architecture qui est la seule du marché à proposer le rotatif Wankel. Sa force viendra de sa différence, même si elle a eu du mal à se faire une place dans un marché plutôt conventionnel. Mais il existe toujours des fans anticonformistes, qui se régalent de faire différent et de prendre les codes à contre pied… la RX7 est faite pour eux !
Il faudra attendre la 2nde génération pour voir la RX7 dépasser les 200 ch et la 3ème pour qu’elle être définitivement considérée comme une sportive parmi les plus jouissives… toujours grâce à ses moteurs rotatifs turbalisés, un châssis parfaitement réglé et une prise de poids maitrisée.
Mais restons sur la 1ère génération. Une RX7 de 1982 qui appartient à Matt Cole, un pilote australien dont le Time Attack est devenu la spécialité ! Forcément, pour chasser du chrono, pensez bien que la RX7 a dû être transformée pour passer en mode Warrior ! La caisse a pris du muscle avec d’énormes Fender Flares. L’arrière n’est devenu qu’un diffuseur, accompagné d’un aileron pour souder le cul à la piste et faire passer les watts au sol. Et des watts, il y en a !
Sous le capot, Matt a greffé un 20B, le roto qui équipait le coupé Eunos Cosmo et qui était le 1er à recevoir une config’ biturbo. C’est aussi lui qui servira de base au bloc de la 767. Mis à part que dans la RX7 de Matt, il est revu de fond en comble. Le s turbos soufflent en duo à plus d’1.3 bars, et tout est revu à la hausse. Une boite 6 séquentielle joue à la Kalash’. Les slicks montés sur des Enkei RPF1 en 18′, font tout ce qu’ils peuvent pour coller au bitume et viser les trajos. Et ils ont du taff pour encaisser les 680 ch qui essayent de les mettre minables !
Ca hurle, ça pète, ça flamme, ça siffle et c’est scotché au sol, le tout parfaitement dompté et maitrisé par Matt, un habitué des rotos puisqu’avant sa bestiale RX7, il roulait en RX2 du même calibre !
Enjoy…
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