A sa naissance, le Bosozoku était un style de vie, celui des japonais rebelles dont le seul objectif était de se faire remarquer en foutant le bordel sur la route. Conduite à la one again, slalom entre les bagnoles, échappement en mode Reine des neiges (Libérée, délivrée…!), bref, fallait être vu et entendu. Puis avec le temps, le Bosozoku est devenu un style, celui de transformer sa caisse ou sa moto…
Oui, parce que les Bosozoku ont commencé d’abord en 2 roues avant d’étendre leurs excentricités sur les 4 roues. Aujourd’hui, n’est pas Bosozoku qui veut. Et on peut même dire que comme une grosse partie de ce qui vient du pays du soleil levant, le truc a été poussé au niveau de l’art. Non ne souriez pas, c’est pas si simple de faire un Bosozoku, sans tomber dans le n’importe quoi. Il y a des codes bien précis, bien spécifiques qu’il faut connaitre et maitriser, sinon, on finit avec un tuning du Cap d’Agde !
La gueule doit s’inspirer du racing, mais en poussant les détails au niveau de la caricature. Lignes dressées dans le ciel, garde au sol static réduite à néant et passée en mode manche à balai. Lumières digne d’un manège de la foire du trône, couleurs flashies et agressives… Y’a que les japonais qui sont capables de tomber dans de tels extrêmes pour qu’à l’arrivée, ça ait de la gueule !
Du coup, l’occasion était trop belle de partager avec vous la balade nocturne qui suit. Enjoy…
© noriyaro
quand je vois ce qu’il peuvent faire avec leur caisse !! je me sens comme une pucelle sans culotte au milieux de 50 clones de rocco sifredi en rûte