Backdated, restomod, appelez le comme vous voulez. En tout cas, le style est là et bien là ,en passe de s’imposer comme l’une des références actuelles en terme de restauration. Surtout lorsqu’il atteint le niveau de la 911 SC qui débarque… Une sobriété qui cache une prépa phénoménale !
Surtout que la base est une série G de 78, une SC (Super Carrera) mue par le Flat 6 de 3.0 l refroidi par air et alimenté par un injection Bosch K-Jetronic. Mais ça, c’était avant !
Le but étant de profiter de la restauration pour transformer la grenouille en rare 911 R. En effet, dans les années 60, Porsche utilisait la sportive 911 T pour ses modèles usines et avait songé proposer une version cliente un peu moins aboutie, celle qui deviendra donc la 911 R. Son gros avantage venait de son poids, car avec moins de 800 kg, il faisait d’elle la 911 la plus légère. Cependant, malgré quelques coups d’éclat en compétition, Porsche ne crut pas au potentiel commercial de la voiture, et sa diffusion sera anecdotique. La Carrera RS, quelques années plus tard, montrera que le service marketing s’était sûrement foutu dedans !
Quoiqu’il en soit, c’est elle qui a inspiré Mark Morrissey. Extérieurement, tout y est, face avant pré-73, avec les sangles histoire de ne pas perdre le capot avant et les longues-portées et antibrouillards Cibié ressortis du passé. Les custodes latérales passent au au plexi pour recevoir des écopes d’aération. Les rétros quittent les portières pour migrer sur les ailes avant, devenant au passage de type obus. La robe passe au blanc hormis les capots avant et arrière qui se parent de gris. Enfin les feux arrières se dédoublent pendant que les Fuchs en 15′ prennent place dans les arches. L’esprit racing est omniprésent, on la croirait sortie d’usine… hier !
L’habitacle hésite parfaitement entre passé et futur. Le dessin des accessoires est sobrement sorti d’hier pendant que les matières et la finition sont bien d’aujourd’hui ! On rêverait de s’y glisser…
Enfin à l’arrière, le flat 6 aircooled reste le 3.0 l de la SC. Cependant, la pompe a perdu son injection au profit d’un carburation Weber à triple corps. Boite, embrayage et périphéries sont à l’unisson, renforcés et modernisés. Pour encaisser et passer le tout sur l’asphalte, Bilstein, Tarret et Elephant Racing s’occupent des liaisons pendant que Quaife gère la répartition pour garder une motricité optimum.
Le résultat cache parfaitement son jeu. Du pur restomod voyez, la chaudasse Miley Cyrus dans des habits tous droits sortis des 30’s ! Ca cache le jeu mais ça change pas un tempérament bouillant… Et attention de ne pas s’y bruler !
© Bob Chapman – Petrolicious & signatures éventuelles
Je l’aime deja !
Bonjour,
Très belle réalisation 🙂 pouvez-vous me dire où vous avez acheté votre moyeu de volant svp ? J’ai également un volant plat que j’aimerais monter sur mon 2l2t et c’est l’effet que je recherche.
Merci par avance pour votre précieux retour
Max