Quel est le point commun entre cette Audi Quattro UR et les Audi d’aujourd’hui ? Aucun ! À part peut-être le système quattro… La marque s’est embourgeoisée. Finies les voitures d’hommes, à la fois rustiques et puissantes, prêtes à bouffer du gravier par tous les orifices. Aujourd’hui les clients Audi veulent 600cv installés dans une suite du Mariott avec chauffeur électronique… Mais pas que ! Il reste des passionnés comme Cédric et son père Patrick qui sont prêts à faire revivre les légendes !

Ce Quattro UR appartient à Cédric, 24 ans, savoyard et Audiste convaincu. Enfin convaincu c’est peu de le dire ! Il possède également une S3 en Rotiform et Airride que vous verrez bientôt chez nous. Il travaille chez Audi comme expert produit, part en vacances à Ingolstadt, écume tous les rasso VW avec son pote Jonathan et sa Jetta, a une photo de Walter Rhorl dans son portefeuille, il mange Audi, dort Audi, vit Audi… Bref un passionné quoi. Il s’est même tatoué 3 anneaux sur les fesses ! (oui, 3… s’il en avait fait 4 on aurait pu confondre avec les anneaux olympiques ! M’voyez ? Siiii, réfléchissez bien).

Et du coup, comme son père a refusé de se faire tatouer, pour compenser ils ont décidé d’acheter un vieux coupé Quattro afin de le retaper tous les deux. Enfin surtout Cédric qui en avait marre du confort de sa S3 et voulait se faire les bras sur une caisse des années 80. Convaincre son père n’a pas du être bien difficile… Ils sont tombés sur ce modèle de 1981, une troisième main totalisant 150 000 kms  qui a eu ses 3 propriétaire en Rhône-Alpes.

C’est un modèle avec blocage de différentiel par tirettes à câble. Je n’ai aucune putain d’idée de ce que ça veut dire, mais apparemment c’est super rare, car tous les autres ont des blocages pneumatiques. C’est toujours le problème quand tu parles avec un expert sur un sujet, tu passes toujours pour une quiche. Il y a un autre truc avec la couleur des phares… Jaune c’est très bien, c’est so eighties ! Et c’est ce qui prouve son origine française.

Mais bon à force de raconter des conneries j’en oublie la restau complète du système de freinage ! Tout y est passé : étriers, disques, plaquettes, canalisations, servofreins, etc… J’en oublie aussi le circuit de refroidissement : radiateur + toutes les durites replacées par du Samco en silicone. Sachant que le pièces sont assez difficiles à trouver autant chercher une anguille dans une flotte de groin ! (Quoi ? C’est pas ça ?)

Certaines opérations ont été réalisées par des prestataires que Cédric remercie chaudement. Comme la révision, la distrib et les spi de vilbrequin par BCS auto de l’Ousson, la déco groupe 4 en peinture + stickers par Vincent Roy Carrosserie et la ligne complète sur mesure par LMD Racing. Hormis les jantes à refaire et quelques bricoles, tout est prêt pour aller parader à Wörthersee 2k17 ! (D’ailleurs si vous cliquez sur ce lien, à 1:49 vous pourrez voir la S3 de Cédric avec son ancien setup)

Mais il n’oublie pas aussi de remercier tout particulièrement son père Patrick, avec qui il a passé de superbes moments et à qui il est ravi d’avoir transmis le virus Audi. Et surtout à qui il fait un énorme bisou et le remercie encore mille fois. (Tu me diras si c’est bon Cédric au cas oui j’en rajoute un peu 😉 ). Mais il n’oublie pas Nico, Marc, la team kiki, et Seb Fontaine l’un de nos serial shooters pour les splendides photos, que nous remercions également… 

©Seb Fontaine

Et surtout, surtout nous n’oublions pas de remercier tous ceux qui ont déjà contribué à notre cagnotte ! Les autres ne faites pas les timides, on a besoin de vous !