Vous nous avez souvent entendu dire que les Merco 420SE W126 sont les caisses préférées des dictateurs Africains. Ça n’a jamais été aussi vrai qu’avec celle-ci ! Elle a passé ses sept premières années au Gabon et le proprio faisait partie de l’entourage d’Omar Bongo. Si si ! Aujourd’hui elle appartient à Landolt, qui n’a jamais mis un orteil au Gabon mais qui aujourd’hui à sa place en exclu chez De l’essence dans mes veines !

L’histoire du Gabon à toujours été intimement liée à celle de la France. Omar Bongo étant d’une nature plutôt généreuse avec nos dirigeants, mais aussi en doses de plomb quand il s’agissait d’effacer quelqu’un de gênant (mais chuuuut ça c’est un secret, aucun assassinat n’a pu lui être relié !). C’est malheureusement ce qui est arrivé au premier proprio de cette W126. Un expatrié français qui s’est intéressé d’un peu trop prés aux affaires de ce cher Mr Bongo, ainsi qu’à sa femme. Enfin surtout à sa femme…

Voila ce qui arrive quand on pense trop avec son turlututu et pas assez avec sa tête. Aller se frotter à la femme d’un dictateur non mais sérieux ! Bref, la Benz à été rapatriée en France en 1993 par un ami du propriétaire qui lui à administré les soins nécessaires jusqu’en 2014 ou elle à été reprise chez Mercedes pour du plus récent..

C’est cette même personne qui à raconté la fabuleuse histoire de la voiture à Landolt lorsqu’il l’a achetée et qu’il à voulu retracer le parcours de l’auto. Du haut de ses 19 ans, même pas peur d’acheter une limousine V8 de 30 balais avec un passé Africain. Même payée une poignée de queues de cerise…

C’est donc une 420SE V8 de 1986 version courte (elle ne fait « que » 5m) qui était destinée à être utilisée en daily. Tâche qu’elle remplit avec brio (vous le connaissez ? c’est un pote à modération…). La fiabilité des vieilles Merco n’est pas une légende. Mais même pour un daily, une petite dose de pompelup ne fait jamais de mal. Pour ce faire, rien d’exceptionnel mais la base de toute bonne recette. 4 jantes et un droppage en règle ! Les roulettes sont donc des Borbet Type A en 8×17″ et 10×17″ pour coller un peu à l’époque de la voiture et les ressorts ont été coupés. Pour le reste, un volant Nardi, des veilleuses avant U.S., clignos arrière peints en rouge et 2 tubes qui remplacent le silencieux arrière. Ça chante bien gras, un peu comme si Joey Starr avait chopé une bronchite !

©Mrlaefs

Et Landolt avec sa recette simple ne s’est pas trompé puisqu’il à été invité par nos confrères anglais de RollHard pour le RollHard Show 2016. Un aller-retour depuis Marseille en V8 libéré en 3 jours, ça c’est un road trip qui déchire ! Tiens d’ailleurs faudrait que j’en parle a Titi… M’enfin avec un boss qui roule en Modus je doute qu’on puisse se taper un trip autre qu’en dépanneuse, d’ailleurs je me demande s’il est bien légal de rouler en merguez quand on tient un blog auto… M’enfin ça c’est une autre histoire (2-2).

Landolt et cette voiture c’est presque une histoire d’amour, qui s’est amplifié quand il en a appris l’histoire. Il a encore plein de projets pour elle (mais ne m’a pas dit quoi), du coup il s’est acheté une E34 en daily pour économiser un peu celle-ci et la garder le plus longtemps possible.

Pour finir, notre Marseillais souhaite remercier ses amis qui le soutiennent depuis le début : Les anglais de Candyshowroom (Instagram : @candyshowroom) et de Rollhard (Instagram : @rollhardd), et son meilleur ami Paul (instagram : @polochon_marchal). Et nous Remercions Landolt (Instagram : @mrlaef) pour les photos et sa sympathie !

©Landolt Fritz-Pradier