Nous, on a eu droit au Coupé GT, avec ses 5 cylindres. Pendant ce temps là, nos voisins allemands pouvaient profiter d’une version coupé de l’Audi 80 B2… Enfin, ça c’était il y a 40 ans. Il n’empêche que je le découvre aujourd’hui… Ah la burne ! mais j’me suis dit qu’il devait aussi y en avoir parmi vous alors du coup, en voilà une… (d’Audi 80 B2 coupé, pas de burne !) avec un V6 et des BBS.
Eh ouais, dire que je commençais à vous parler d’une berline quand il a fallu que je me rende compte qu’on lui avait enlevé ses portes arrière ! A ce niveau là, c’est plus des lunettes qu’il me faut, c’est un Labrador… Il n’empêche que pour aller trouver des infos, surtout sur une bagnole qui n’a officiellement pas été commercialisée chez nous, c’est toujours la même galère !
Alors l’Audi 80 B2, elle a vu le jour en 78 avant de connaitre un petit restyling en 84. A l’époque, Audi cherche à monter en gamme pour aller rivaliser avec Mercos et BMW. Oui, c’est pas un scoop, mais ils y sont arrivés. En tout cas, en 78, c’est pas encore gagné. Du coup, le dessin est signé Giugiaro et la marque en profite pour positionner sa berline avec des versions 5 cylindres (Qui deviendront Audi 90) et la célèbre transmission Quattro.
Donc à l’époque, il y avait bien 2 coupés dans la gamme. Le Coupé GT et le Quattro qui permettaient à Audi de montrer son savoir faire et de monter en gamme, et le coupé Audi 80 B2 qui restait accessible, « simple », mais pas chez nous ! Un peu comme si Renault avait… heu non rien !
Bien entendu le coupé 80, a lui aussi droit à ses modifs. En tout cas, Martin ne s’est pas gêné sur le sien. Et pas qu’un peu… Même si les lignes sont respectées, les feux avant et arrière sont ceux de la 90. Le coffre reçoit une bonbonne pour aller alimenter les boudins GAZ à l’avant et Airlift à l’arrière. Les ailes sont remplies par des BBS E50 en 7×15′ chaussées en Nankang de 175/55R15. C’est propre et ça reste une valeur sure.
L’habitacle est lui laissé d’origine avec pour seule touche perso, le volant bois Nardi qui colle parfaitement avec l’esprit de la voiture et le traitement qu’a voulu Martin.
Sous le capot, c’est un peu plus velu avec un V6 2.8l qui vient d’une Audi 100. Au passage, martin en profite pour revoir certains points : injection, pompe à essence, admission, allumage, ligne inox avec silencieux Edelbrock, le tout dans un traitement clinique, accentué par le Shaved engine bay. Ca doit flirter avec les 190 ch (174 d’origine) et remuer le morceau de tôle d’un peu plus d’1 tonne.
Bon, je sais pas vous, mais moi j’dormirai moins con ce soir (Même si il reste encore beaucoup de boulot !), en rêvant à ce coupé Audi 80 B2. Comme quoi, on en apprend tous les jours…
© Martin Barker
Joris Jirodet Benjamin Jacquemot
Nico Stache Subterfuge Thomas Onno
Renaud Miot
Tu veux l’acheter !
J achete tout
C’est pas une 80 coupé mais une 80 coach !!!
Elle a aussi existé en quattro, 2 portes, avec le 5 zyl 2.0 115cv, sans fioritures (vitres manuelles etc…), mais avec l’essentiel: les blocages interponts et arrières manuels… on l’appelait la petite quattro…