Ouais, le coup du Blitz dès que je parle d’une Opel, je vous le fais à chaque fois. Mis à part que cette fois-ci, je vous en ai trouvé une qui sort une peu de l’ordinaire. Une Opel Admiral B, le vaisseau amiral de la flotte allemande, fruit d’une époque où Opel se voyait bien rivaliser avec les grosses berlines américaines…
En 64, Opel présente son trio haut de gamme, composé de la Diplomat, l’Admiral et la Käpitan. De grosses berlines inspirées par les références américaines, motorisées en fonction des version de 6 en ligne de 2.6l et 2.8l ou de V8 Chevrolet cubants 4.6l ou 5.4l. Un rare coupé a été également proposé, mais Opel n’en a produit que 304 exemplaires pendant que les berlines dépassait les 89.000 ventes.
En 69, Opel simplifie sa gamme et le KAD devient Admiral. Sous le long capot, on ne retrouve plus que le 6 en ligne de 2.8l, qui en fonction de ses config’ propose soit 130 ch, soit 143 ch (Alimenté par 2 double corps) ou alors 163 ch une fois passé à l’injection.
Avant de se dire qu’elle est cool, que ce serait une super base pour lui coller des airride et faire un lowrider original, je vous conseille déjà d’en trouver une ! Sa diffusion anecdotique, les affres du temps et un châssis souple comme un vieux matelas, ont rendu la berline aussi rare qu’une vierge dans une soirée d’école d’infirmières !
Par contre, une fois que vous aurez pu mettre la main sur une Admiral, vous pourrez alors vous lâcher. En effet, je ne suis pas persuadé qu’elle finisse avec un statut de superstar de la collection… Comme quoi, ce n’est pas parce qu’elles sont rares, qu’elles vont forcément déchainer les folies. Certains vont encore s’offusquer, même s’ils n’avoueront jamais que le modèle, avant, ils n’en avaient jamais entendu parler !
Du coup, pas de scrupule pour lui coller un droppage dans les règles, une peinture caramel, des roues en tôles peintes en rouge avec enjo’ chromé, et chaussées en flancs blancs. Une bande noire latérale qui remonte à la naissance des ailes avant pour donner une touche ricaine, genre muscle car.
Enfin l’habitacle est super clean, simili noir avec liserets ton caisse, moquette noire, quelques touches couleur caisse et la note ricaine est là aussi apporté par des bandes noires ornées d’étoiles chromées sur les panneaux de portes et le tableau de bord.
Au final, merd’ fallait oser ! Parce que niveau pompelup, une Admiral d’origine, c’est comme essayer de trouver de l’intelligence chez Jul ! Bon, ça marche sur l’Admiral, et même sacrément bien… Par contre, concernant le « chanteur » marseillais, j’ai quand même de gros doutes !
© Un photographe talentueux qui n’a malheureusement pas signé ses clichés… s’il me lit, qu’il se fasse connaitre !