Quand vous avez une Audi, vous devez vivre Audi, respirer Audi, manger Audi, vous devez être Audi quoi… genre propre, poli et pas trop bruyant. Si vous voulez aller vite, vous prenez une S. Si vous voulez aller très vite, une RS. Si vous voulez mettre un coup de pied dans tout ça, vous prenez une R8, et si vous voulez chier dessus, vous allez toquer à la porte de ABT et vous demandez une R8 GTR !
C’est vrai, soyons francs, les Audi sont des voitures bien élevées. Prenez une RS3 par exemple. Elle peut filer des sueurs froides à une Corvette en ligne droite, mais ce n’est pas avec elle que vous enquillerez (il faut bien le lire celui là) les virages par les portières en fumant vos pneus. « Ben ouais, c’est normal c’est pas des propulsions ! » diront les détracteurs (comme dans Harry Potter ? Bon OK je la range celle-ci). Pourtant en 2007, les gars de chez Audi ont craqué leurs slips, ils ont pris un bon rail de coke et ont pondu la R8. En disant « Fuck BM, Fuck Mercos, on a notre supercar à 4 roues motrices ! ». Et en 2009, au beau milieu d’une énorme partouze (si, c’est obligé, je vois que ça…) ils ont décidé de lui foutre un V10 au cul… Braves petits gars.
Chez ABT, on tourne à l’ecsta toute l’année, donc quand ils ont vu arriver la R8 V10, ils se sont dits qu’elle était encore trop timide, et ils se sont mis au boulot dessus. Résultat ? L’ABT R8 GTR. Une version pompelup qui grimpe à 620 chevaux et qui perd 100 kilos. Elle gagne un kit carrosserie spécifique (Hmm ces petites canules obliques…), elle gueule encore plus fort et arbore deux trois gimmicks de voiture de course : un spliter à l’avant, un grand spoiler arrière, et du carbone un peu partout. Ce n’est pas que pour faire joli, chez ABT, on insiste sur le fait que la voiture est vraiment pensée pour la piste. On veut bien les croire. Au passage, le kit sera adapté pour la version restylée en 2012.
Que demander de plus ? Une supercar, un V10 qui hurle, on a vu pire. Donc gardez ça dans un coin de votre tête, si vous avez une Audi, et qu’elle vous semble un peu trop timide et sérieuse. Chez ABT, on peu décoincer tout ça, histoire que les puristes de chez BMW, Mercedes, Alfa (qui sort tout juste de 25 ans de tractions Fiat rebadgées) et autres comprennent que tout n’est pas gagné dès que les chevaux passent par les roues arrières, et qu’on peut faire de chouettes bagnoles avec une autre recette.
©ABT Sportsline