La Lamborghini Countach fait partie de ces caisses qui mettent tous les passionnés d’accord. Elles ne sont pas si nombreuses, mais elles sont inscrites sur la célèbre liste de celles qu’il faut pouvoir essayer… avant de mourir. Une incontournable, de celles qui ont marqué la planète auto et qui continueront de la marquer encore longtemps. 

Ainsi rouler en Countach c’est un moment totalement dantesque, un peu comme si le temps s’arrêtait. Lors de sa présentation au salon de Genève en 71, la bête affiche un physique qui va scotcher tous les visiteurs. On n’avait encore jamais vu autant de bestialité dans un engin exclusivement réservé à la route. Et ça ne s’arrête pas là puisque même ses prétentions et sa fiche technique sont hallucinantes. En 71, c’est un véritable vaisseau spatial qui débarque sur la route ! Si Lamborghini avait déjà frappé un grand coup avec la Miura… Il passe la 2ème couche avec la Countach !

Au fil des générations, la Countach va changer, évoluer et s’adapter au différentes modes et normes obligatoires. Beaucoup ont alors commencé à dire que la Lamborghini avait perdu la pureté du dessin originel signé Marcello Gandini. Perso, je pense simplement qu’elle n’a réellement pas eu le choix. En voyant sa puissance et ses perf’ augmenter, il a bien fallu que Lambo se débrouille pour faire rester sa voiture sur la route. Sachant qu’à l’époque, le constructeur  ne pouvait pas compter sur la puissance financière du groupe VAG. Au contraire, les finances n’étaient pas réellement des plus copieuses !

Il faut ensuite remettre la voiture dans son contexte historique. Les années 70 et 80 sont celles où l’aérodynamisme commençait à débarquer en force. Les ingénieurs se sont alors lâchés en imaginant des solutions toutes plus originales les unes que les autres. La Countach fut donc un cobaye parfait. Puis il faut juste comprendre que des ajouts aérodynamiques coutaient largement moins chers qu’une refonte totale du châssis et des liaisons. Les extensions d’ailes et autres ailerons qui sont venus se greffer sur sa carrosserie n’ont fait que suivre cette mode, aider comme ils pouvaient la voiture à encaisser et ajouter de la bestialité à ces lignes qui en avaient déjà à revendre. Elle en faisait peut être trop, mais dans les 80’s, c’était tendance.

Quand je suis tombé sur ce shooting, avec cette méchante 25th Anniversary posée dans la neige, je me suis dit qu’il fallait quand même être sacrément burné pour oser tenter le diable sur un sol sans adhérence avec un engin tout juste domptable ! Surtout quand on sait que la Countach était équipée des plus larges pneus homologués route avec du 345/35/15. On comprend mieux l’importance de bien choisir sa boutique de pneus sur maisondupneu.fr,  pour chausser le train arrière qui doit faire passer 455 ch et 500 Nm de couple au sol… surtout s’il est enneigé. N’oubliez pas que ce morceau de gomme noire est le seul contact avec la route et que son rôle est primordial. Il doit faire passer les watts et faire en sorte qu’ils restent sur la route… quelles que soient les conditions.

Surtout que dans la Countach vous pouvez compter sur des aides mises à votre disposition… Oui, un différentiel, votre pied droit, la sensibilité de votre fessier et basta. On est loin des supercars actuelles et leur batterie d’électronique embarquée digne d’une fusée de la NASA ! Poser une Countach sur la neige, c’est comme jouer au bowling sur une piste de curling ! 

Il n’empêche qu’une 25th Anniversary blanche, intérieur cuir rouge, posé sur un manteau blanc, ça ne se refuse pas…

© RM Sotheby’s