Bon, que les choses soient claires dès le début, l’expression Muscle Car, c’est le marketing d’Opel qui se paluchait dessus dans les années 70’s. Oui, y’avait une tendance américaine, alors on s’est dit que si ça marchait chez eux, il n’y avait pas de raison que ça ne le fasse pas de notre côté de l’Atlantique… M’enfin, Muscle Car version européenne quoi… Du coup, l’Opel Manta, elle recevait un 4 cylindres de 1200 cm3… Une expression j’vous dis !
Eh ouais, on garde le nom, mais à croire que quand un Muscle Car traverse l’Atlantique, il se transforme pendant le voyage… Genre Dwayne Johnson, il décolle de L.A et quand il arrive à Paris, c’est Dany Boon ! Ca casse le mythe. La Manta c’est pareil… gabarit réduit, et moteur de p’tit joueur. Mais entre vous et moi, ça le fait. Car si j’exagère sur le 1.2l, le séduisant coupé Opel pouvait aussi embarquer un 1.6l voir un 1.9l de 105 ch pour ceux qui voulaient du sport.
Ah oui, p’tit détail… avec un poids qui oscillait entre 850 et 950 kg en fonction des versions et finitions, y’avait quand même de quoi remuer la tôle. Ajoutez à cela un caractère de propu avec un pont arrière rigide, et vous devinerez qu’il y a avait largement de quoi s’amuser, sans mettre sa vie en danger à chaque soudage du pied droit.
« Voilà, il va encore nous servir sa soupe habituelle… A l’époque, pour s’amuser, pas besoin de… le poids et les châssis suffisaient… blablabla… ». Eh bien non, je ne l’ai pas faite ! Mais vous avez raison (Ben oui, c’est vous qui l’avez dit !). La Manta 1ère du nom est délicieusement ricaine, mais aux normes européennes. Moins puissante, mais aussi moins lourde, moins large et moins longue… Ah ça peut faire sourire, mais avec presque 500.000 exemplaires vendus en 5 ans, il faut croire que la recette a plutôt bien marché. A titre de comparaison, le RCZ, sur la même période, s’est écoulé à 68.000 exemplaires, et l’Audi TT 1er du nom, en 8 ans, a trouvé 270.000 clients…
Dernier détail, la Manta doit son nom a un pari chez Opel. Celui de miser sur les recherches sous-marines menées par le commandant Cousteau à la même époque. Du coup, le logo est issu d’une photo tirée par le célèbre océanographe français.
Enfin, maintenant que j’ai bien meublé, eh bien j’vous laisse avec ce coupé Manta vert qui défile sous vos yeux. Vous vous doutez que je ne sais pas ce qu’il cache sous son capot et aucune spec, si ce n’est ce qu’on voit… Un set de jantes Schmidt TH Line, 4 combinés qui rabaissent le centre de gravité, une face avant en full black, juste marquée par les caches phares Hella. Une lèvre inférieure intégrée et lissée sur le pare choc et un habitacle en simili noir avec ourlets vert clair. C’est simple, propre et ça claque la rétine… C’est DLEDMV approved !
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