Cette caisse n’a connu qu’un seul millésime. 1957 et basta… Mais voilà, ça a largement suffi pour faire rentrer la Chevrolet Bel Air dans les annales. Alors souvent, quand on parle ricaine, on pense Corvette, Mustang, Cad’, Camaro… et on oublie la Bel Air. Mais une fois que vous aurez vu celle qui débarque, croyez moi, vous ne l’oublierez pas !
La Chevy Bel Air a vu le jour en 1950. Il s’agissait à la base d’un coupé premium basé sur la Chevrolet Deluxe. Du coup, il porte plutôt bien son nom, celui d’un quartier huppé de Los Angeles, situé sur les hauteurs de Santa Monica et rendu célèbre depuis qu’un certain Elvis Presley y a élu domicile. La spécificité de la Bel Air était d’afficher un profil faisant penser à un cabriolet coiffé d’un hard top. Puis à partir de 53, la Bel Air devient une gamme à part entière.
Coupé, berline, break 3 ou 5 portes, la gamme Bel Air cherche un peu sa voie pour les millésimes 53 et 54, mais à partir de 55, c’est une caisse musclée et qui impose sa ligne. Les Muscle Car ne sont pas encore nés, mais on peut en voir les prémices avec le coupé Bel Air 55. Surtout une fois équipé du V8 de 265ci qui flirte avec les 200ch. C’est d’ailleurs au volant de l’un d’entre eux que Bob Falfa ira se frotter au Hot Rod Ford 32 de John Milner sur la ligne droite à la sortie de Modesto en Californie… Oui, c’est dans American Graffiti !
Bref, Chevy tient l’bon bout avec les millésimes 55 et 56… et finira son oeuvre avec celui de 57. Oui, je reconnais perdre un chouill’ mon objectivité avec un coupé Chevy 57, car je suis fan de c’te caisse. Mais j’ai toujours été fan de ses lignes viriles, affichant l’opulence des ricaines des 50’s sans en faire trop. Sa gueule béante chromée avec ses 2 obus de chaque côtés. Ses phares ronds, rehaussés de sourcils chromés. Sa baguette latérale qui court jusqu’aux ailes arrière qui n’oublient pas les ailerons sans pour autant tomber dans la caricature d’une Cadillac. Et derniers détails, les 3 stries chromées sur les ailes avant et les obus sur le capot. Ca n’a absolument aucune utilité si ce n’est montrer que le designer a juste cherché à se faire plaisir.
Forcément, une fois passée entre les mains expertes de Classic Car Studio, ce coupé Bel Air 57 devient un Pro Touring qui n’a rien à envier à un muscle car. Sous le capot, un V8 383ci Stroker de chez BluePrint Engine. Ce sont donc désormais 430ch envoyés aux roues arrière, via une boite M&M 700R4. Avec une telle cavalerie, le châssis est revu par RideTech, barres, triangles, coilovers… tout est remplacé et prévu pour pouvoir encaisser quelques cessions circuit sans se vautrer au 1er virage. Et histoire de garantir les excès d’optimisme, Willwood se charge du freinage. Les ailes reçoivent maintenant des roues American Racing Salt Flat Special peintes en doré. D’ailleurs, en parlant de couleur, le gros coupé joue sur les nuances noires, chrome et cette touche de doré apporte un contraste saisissant.
Dans l’habitacle, la sellerie est refaite en argent et gris, tout le reste est laissé tel qu’il était à sa sortie d’usine. Rien ne vient choquer et perturber l’atmosphère des 50’s. Mise à part que c’est encore plus neuf que neuf ! Même si une clim et une sono bien modernes sont venues discrètement se glisser dans l’ensemble.
Quand on parle ricaine, beaucoup de jurent que par un bon et violent Muscle Car… perso, j’avoue plutôt avoir un faible pour ces gros coupés des 50’s, Impala, Buick Special et Roadmaster, Hudson Hornet, Eldorado, Plymouth Fury… Donc ne m’en veuillez pas si je vous dis que je trouve ce coupé Bel Air 57 juste parfait !
© Classic Car Studio Speed Shop
Elle casse des culs!!!
Je supporte pas la 57 pourtant d’habitude!!! Une 56 c’est tellement plus beau xD
on rêve tous de préparé ce genre de caisse. 🙂
Tout simplement bandante j’adore la Bel Air!!! Divine One Customs a fait un modèle 56′ pro touring. Rouge et noire mat, elle est sublime aussi.