La Nismo 270R, c’est l’équivalent japonais de la BMW M3 CSL ou de la Porsche 911 Carrera RS. Ces sportives qui ont laissé leurs bonnes manières aux vestiaires pour passer en mode véner. Leur seul objectif, c’est les perfs et l’efficacité… Enfin, en ce qui concerne la Nismo 270R, elle rajoute aussi celui de la rareté…
Nismo, on vous l’a déjà dit, c’est a branche Motorsport de Nissan. Soufyane nous en a même ramené des photos ! Quoiqu’il en soit, chez Nissan, si vous voulez une sportive ultime, elle va alors arborer le badge du préparateur maison. Beaucoup de concurrents font plus méchants, plus puissants ou plus violents (Souvent les 3 en même temps !), mais la force de Nismo, c’est la cohérence des préparations avec ce parfait équilibre entre le look, les watts, le caractère moteur, le châssis et la manière de faire passer tout ce p’tit monde sur la route mais surtout, de le faire y rester. Comprenez par là que ça ne sert à rien de sortir des watts si c’est pour les faire partir en fumée ou se tuer au 1er virage.
Donc il est de coutume chez Nismo de se pencher sur et sous l’capot des sportives de la marque pour en proposer un version débarrassée de tous ses complexes et passée en mode ultime. Nous sommes en 94, la Skyline R32 y a eu droit, il était donc logique que la nouvelle venue, la Silvia S14, y passe également. Et n’y voyez aucun objectif d’homologation puisque la sportive japonaise ne fera son entrée en GT300 qu’à partir de 96 avec l’arrivée de la Kouki (Phase 2). Non, il s’agit juste d’une série limitée de 50 exemplaires, histoire de se payer un jolie coup de pub mais surtout, de montrer c’qu’on sait faire chez Nismo.
En tout cas, les ingénieurs n’ont pas perdu de temps puisque la 270R va débarquer seulement quelques mois après l’arrivée de la S14 dans les concessions. Sous le capot, le SR20DET est shooté aux hormones. Arbres à cames, soupapes, gestion, intercooler, admission, ligne… tout est revu pour finir par envoyer 270 ch et 345 Nm de couple sur les roues arrières. La boite est d’origine, même si le volant moteur est allégé et que l’embrayage est renforcé. Un différentiel 2 voies Nismo vient aider à gérer la motricité.
Comme le moteur, le châssis est 100% signé Nismo… Suspat’, barres et freinage passent en mode grosse attaque. Tout comme les roues qui affichent désormais 16′. Pour joindre le plumage au ramage, un kit Edge vient rajouter un peu de virilité au physique de la S14 qui, il faut l’avouer, n’a rien d’excitant d’origine. Bas de caisse, nouveaux pares-chocs, becquet, nouvelle calandre et on finit avec la prise d’air qui a poussé au centre du capot pour laisser échapper les calories. Enfin pour terminer avec l’extérieur, Nismo proposait 3 couleurs, noir, bleu et rouge, agrémenté des stickers de guerre histoire d’avertir aux prétendants qu’ils n’avaient à affaire à une S14 normale. Surtout qu’un p’tit régime a fait chuter le poids de la bête à 1240 kg.
Dans l’habitacle, Nismo y glissait 2 baquets, une sellerie spécifique, un volant, un pommeau, un mano de pression de turbo intégré dans le panneau de porte côté conducteur et des compteurs spécifiques avec un tachy qui grimpait à 300 !
Au final, le missile japonais revendiquait un 0 à 100 en 5 secondes… De quoi montrer ses fesses au proprio d’une M3 E36 ou d’une Porsche 993 Carrera ! Mais bon, n’allez pas vous jeter sur les petites annonces. Il n’y en a eu que 50, exclusivement réservées au marché japonais, si ce n’est quelques importations isolées… Quoique, il en sort une de temps en temps, restez à l’affut !
© Signatures éventuelles
La s14 Kouki à eu aussi droit à sa préparation, en même temps que la r33 400r.