Et dire que cette caisse est née d’un pari technologique ! Celui d’un groupe d’ingénieurs qui décidèrent, dans un intérêt marketing, d’être les 1ers à faire passer 400 ch sur le train avant d’une caisse de course… Et le pire, c’est qu’à l’époque l’état major de Citroen a dit oui !
Aujourd’hui pas d’engagement sans l’assurance de victoires et d’intérêts financiers assurés et rentabilisés à grands renforts de sponsors et de pilotes people… Et si ça foire, on arrête tout aussi rapidement qu’un mauvais pet qui nous a pris par surprise en public !
A l’époque, on misait plus sur l’image et le retour en terme de marketing… Alors ça fonctionnait en terme de retombées ou pas, en tout cas on s’en moque, puisque l’important est que cela a permis à certains engins lunaires de voir le jour, et de participer à des épreuves juste pour le fun à partir du moment où ça faisait parler. Peugeot nous a refait une remake récemment avec sa 208 T16 à Pikes Peak avec Sebastien Loeb… fallait bien se rattraper du naufrage de la 908 !
Bref, c’est comme cela qu’est née l’AX qui suit… Apparue en 87 pour se frotter aux grosses berlines du Superproduction, elle confirmait l’initiative des constructeurs français de soutenir un championnat national pour concurrencer le déjà performant DTM et le Groupe A qui séduisait l’Europe.
Surtout qu’à partir du moment où la caisse restait en acier comme à son origine, le règlement autorisait quasiment toutes les libertés… Forcément ça attire les ingénieurs !
Chez Citroen, on s’apprête à lancer l’AX Sport dans le grand bain… Alors ils vont l’aider à se faire connaitre. Pour cela un modèle est confié à Danielson, LE préparateur tricolore de l’époque, celui qui va chercher les chevaux là où personne n’ose aller ! Le 1380 cm3 est donc revu de fond en comble, il passe à l’injection via 3 boitiers électroniques Solex. Les sorciers lui greffent un Garrett dont la pression peut être directement gérée par le pilote grâce à une molette installée au tableau de bord. Ainsi paré, le turbo peut souffler jusqu’à 2,8 bars… De quoi balancer des uppercuts aux roues avant et sortir plus de 380 ch dans une puce de 850 kg !
Vous voulez plus de détails ? Alors matez la vidéo qui suit…
© Motor videos S – V6 & signatures éventuelles
Alexandre Rocca
Citroën, avait même un projet groupe B avec un moteur et châssis Lotus
Citroën, avait même un projet groupe B avec un moteur et châssis Lotus
Citroën, avait même un projet groupe B avec un moteur et châssis Lotus
Tu connaissais Ri Virot?
Oui mais pas d étincelle en compet. Parcontre je savais pas que le Freq avait couru avec!
Roh c’te vidéo… Les larmes aux yeux. Toute notre enfance. Mortel!
Roh c’te vidéo… Les larmes aux yeux. Toute notre enfance. Mortel!
Le grizzly qui l’a conduite?
Il y a une version ultime en 1600cm3 sortant environ 500cv, conduite par Jarier
Il y a une version ultime en 1600cm3 sortant environ 500cv, conduite par Jarier
c’est dingue en effet ce coté groupe B en effet