Engine Sound : Sauber Mercedes C11 - Cataclysme mécanique ! De l'essence dans mes veines

A chaque fois que je vous sors un article sur les sport protos, je reconnais que ça ne marche pas terrible… Pourtant ces monstres des circuits font partie des engins les plus hallucinants qu’ait enfanté le sport auto… De véritables cataclysmes apocalyptiques capables de tout ravager sur leur passage. Comme la Sauber C11 qui arrive !

Bon j’en fais un peu trop peut être ! Mais le GrC, c’était quand même quelque chose ! A l’image des GrB ou de la série IMSA & TransAm dans les années 80’s et 90’s… Car il fut un temps ou les règlements ont laissé libre court à des ingénieurs qui se sont transformés en fabricants d’armes de destruction massive… sur circuit ! C’est ainsi qu’est apparue la Sauber C11, remplaçante de la C9 championne en titre l’année précédente… D’ailleurs, une fois le titre en poche Mercedes, qui fournissait le moteur, a accepté que son nom soit associé à celui de Sauber qui concevait et assemblait la voiture !

En 90 la C11 porte donc le nom de Sauber Mercedes et sa monocoque en carbone-kevlar embarque un V8 bi-turbo de 5.0 l qui envoie officiellement 730 bourrins (Officieusement plus de 900… La magie des turbos !) et 880 Nm de couple ! Pour un poids de 900 kg et une aéro optimisée, notamment grâce à un fond plat qui collait littéralement les machines au sol pour les transformer en ventouse à bitume…

De quoi remporter les 1000 km du Nürburgring et les 480 km de Spa (?!) mais ne rééditera pas la victoire au Mans comme l’année précédente. Peu importe, cela ne l’empêche pas de re-signer pour le titre .

Celle qui débarque est l’un des 6 exemplaires qui s’est notamment illustré dans la Sarthe en 91 aux mains de Fritz Kreutzpointner, Karl Wendlinger et un jeune débutant du nom de Michael Schumacher !

[adrotate banner= »43″]

Donc pour les novices, ou les moins 30 ans, petite leçon d’histoire…