Mugen, un nom qui sonne comme un coup de fouet dans l’esprit des fans Honda… Et Dieu sait qu’ils sont nombreux et plutôt excessifs ! Parfois même trop… Quoiqu’il en soit, le préparateur semi-officiel a décidé de faire prendre l’air à 7 de ses armes pour notre plus grand bonheur…
Pour contrer une légende urbaine tenace, sachez que Mugen n’a jamais été le département sport interne de Honda. Juste un préparateur indépendant qui s’est spécialisé dans les sportives du H. A tel point que la fidélité de l’un a forgé une relation proche et sincère avec l’autre, qui pouvait effectivement pousser à l’amalgame. Bon puis Mugen fut créée par Hirotoshi Honda qui n’est autre que le fiston de Soichiro Honda créateur de Honda… Forcément ça aide ! Même si Mugen a toujours été financièrement indépendante du constructeur.
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Cela n’a pas empêché les 2 entités de collaborer ensemble. D’abord sur la route, où Mugen propose des kits complets moteurs et carrosserie, dont la qualité exceptionnelle lui donnent un statut particulier, à l’image d’un Brabus pour Mercos ou Alpina pour Béhème. Sur la piste enfin, où Mugen allait directement devenir la signature « coursifiée » de la marque. A tel point qu’Honda allait directement lui confier la conception des moteurs usines en F3000 et F3.
En 91, Mugen pousse le vice jusqu’en F1. Pendant que le constructeur se lance dans l’aventure du V12, le préparateur « recycle » les anciens V10 officiels qui équipaient les McLaren. Ils passent dans les Tyrell mais conserve le nom de Honda. C’est l’année suivante, en motorisant l’écurie Footwork que le nom devient officiellement Mugen-Honda.
Fin 92, Honda jette l’éponge et Mugen prend alors de l’ampleur en proposant son propre bloc (Avec l’aide d’une équipe d’ingénieurs Honda…) qui se retrouvera d’abord sur le châssis Arrow, ainsi que les Ligier qui deviennent Prost Grand Prix tout en équipant aussi Jordan.
En 2000 Honda revient aux côtés de BAR. Mugen motorise toujours Jordan, mais la rivalité sur la piste met le préparateur dans une position inconfortable face au constructeur, alors il préfère se retirer à la fin de la saison, remplacé justement chez Jordan par Honda. (C’est compliqué tout ça !)
Aujourd’hui encore, Mugen est toujours extrêmement actif sous les capots et dans es châssis des Honda qui liment les circuits et même les spéciales de rallye au Japon et partout sur la planète.
Car au delà de la monoplace, Mugen et Honda ont su s’associer pour se drainer une image sportive. A tel point que plusieurs de leurs créations communes sont aujourd’hui entrées au Panthéon du sport auto. Et c’est donc certaines d’entre elles que je vous propose de retrouver.
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A oui, dernier détail, une Honda ça hurle… Une Honda Mugen, ça hurle sa race !
© Mesaexport & signatures éventuelles
Rowan Adnot
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Kévin Fernandez